Le Code des marchés sera bientôt passé au crible. L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) n’entend pas épargner ce code dans la lutte qu’il a engagée. Mieux, les marchés de gré-à-gré vont désormais faire l’objet d’une attention très particulière de la part de ladite structure, informe Le Quotidien.
Dans son édition de ce samedi, le journal a relevé des propos de Mme Nafi Ngom Keïta, la présidente de l’Ofnac qui trouve légitime cette volonté. «Dans une logique d’approche par les risques, il est tout à fait légitime de s’intéresser à ce segments des marchés publics», a déclaré la dame au cours d’une table ronde initiée par des partenaires de la lutte contre la corruption en Afrique de l’Ouest.
«Tout marché de gré-à-gré n’est pas un marché dans lequel on constate des faits de corruption et de fraude. Mais ce sont des risques et on est dans une approche par les risques. Et cela nous suggère de porter une attention particulière au gré-à-gré. On va combattre tout ce qui est corruption et tout ce qui y ressemble», a confié Mme Nafi Ngom Keïta qui prévient que l’Ofnac est prête à sévir contre les auteurs avérés de faits de corruption.
Dans cette guerre, plusieurs secteurs sont dans le viseur de la présidente de l’Ofnac. Il s’agit entre autres de l’agriculture, de l’éducation, les services du permis de construire et même la distribution des intrants qui est terreau fertile pour la corruption.
Source : Le Quotidien
