Enseignement Supérieur : Le système universitaire menacé de paralysie par le Sudes/Esr

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Enseignement Supérieur : Le système universitaire menacé de paralysie par le Sudes/Esr
Enseignement Supérieur : Le système universitaire menacé de paralysie par le Sudes/Esr

Le système universitaire risque d’être paralysé sur l’étendue du territoire menace le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche (Sudes/Esr) si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

Ainsi, si dans les semaines à venir, le gouvernement et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ne manifestent aucune volonté sincère à changer radicalement la situation actuelle de l’université sénégalaise, le Sudes/Esr va observer des grèves dans toutes les universités du pays en mettant en œuvre un plan d’action destiné à ramener le gouvernement à la raison ».

  • D’ailleurs, un préavis de grève est déjà déposé depuis mardi dernier.

Après avoir fait « un sombre constat d’une année universitaire 2020/2021 », le Sudes/Esr déplore : « le désintérêt de plus en plus grand et inquiétant du gouvernement du Sénégal pour le sous-secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ».

Le Sudes/Esr condamne la non satisfaction des points essentiels de revendications, notamment le déficit d’infrastructures et de personnel depuis au moins 2013 et l’incompétence scandaleuse du ministre actuel de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Ainsi, le désengagement et l’immobilisme du gouvernement qui n’arrive toujours pas à matérialiser la planification issue de la Concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur (CNAES) et du conseil présidentiel sur l’Enseignement supérieur de 2013, les énormes carences du ministre actuel de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation d’autre part. Voilà entre autres difficultés les menaces qui pèsent sur l’université sénégalaise.

  • Achèvement sans délai des infrastructures universitaires

Par ailleurs le Sudes/Esr tient encore à rappeler « l’urgence à achever sans délai les infrastructures universitaires entamées pour certaines depuis 2009, à recruter massivement du personnel enseignant, à créer les conditions minimales permettant de continuer à enseigner et à faire de la recherche même en situation d’urgence sanitaire », car la survie de l’université sénégalaise en dépend.

En outre le syndicat se désole que le gouvernement continue à donner la priorité à des infrastructures dont les coûts exorbitants auraient définitivement réglé tous les besoins en formation de la jeunesse du pays s’ils étaient investis dans les chantiers des universités Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio, Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, Iba Der Thiam de Thiès, du Sénégal oriental, des centres délocalisés des universités Assane Seck et Gaston Berger à Sédhiou, Kolda, Guéoul, Matam et des Isep dans toutes les régions du Sénégal.

Il regrette les choix délibérés du gouvernement qui donne la priorité à des infrastructures de prestige au détriment de « l’Enseignement supérieur, de la Recherche et des immenses besoins en formation de la jeunesse du pays ».

Source : Seneweb

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