Kaolack : une baisse des effectifs des séries scientifiques (ia)

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La part des effectifs des séries scientifiques a connu une baisse à Kaolack (centre) passant de 22,57% en 2020 à 20% en 2021, soit un écart de trois points, a déploré, vendredi, l’Inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby.
« Dans la région de Kaolack, pour ce qui est des filières mathématiques et scientifiques, nous avons noté la faiblesse des effectifs. En 2021, la part des effectifs inscrits dans les séries scientifiques du secondaire général a connu une légère baisse passant de 22,7% à 20%, soit un écart de trois points », a déclaré M. Goudiaby lors de la revue régionale décentralisée dans le secteur de l’éducation.
Cette rencontre présidée par le gouverneur Alioune Badara Mbengue a enregistré la présence, entre autres, des parents d’élèves, des autorités administratives et des élus locaux.
« Seuls 23 élèves ont été,en 2021, candidats au baccalauréat S1 sur un total de plus de 12.000 candidats », a rappelé Goudiaby.
A Kaolack, ’’il y a une réticence des élèves à embrasser les séries scientifiques », a t-il expliqué.
Aussi, a t-il ajouté, ’’c’est parce nous avons à Kaolack peu de professeurs de mathématiques qualifiés’’.
« Les professeurs qui sont qualifiés pour enseigner ces matières scientifiques ne sont pas très nombreux dans la région de Kaolack. Ce qui fait que ça pose un problème d’encadrement et de suivi des élèves » a dit l’IA de kaolack.
Selon lui, « le manque de professeurs pose un problème dans le déploiement en termes de création, d’ouverture des filières scientifiques et mathématiques’’.
Siaka Goudiaby a rassuré que des initiatives pour pallier ces difficultés seront prises pour, dit-il, booster les séries scientifiques à Kaolack.
’’Nous allons mettre en place avec des partenaires un projet qui va consister à détecter d’une façon précoce les talents scientifiques ou mathématiques », a promis l’IA de kaolack.
Siaka Goudiaby a également fait observer que les effectifs sont faibles dans l’enseignement technique et la formation professionnelle
« Dans l’enseignement technique et la formation professionnelle, il y a également une faiblesse des effectifs car c’est souvent en seconde intention que les élèves ou les parents optent pour cette filière », a fait savoir M. Goudiaby.
Cela, a t-il ajouté, « peut aussi s’expliquer par le fait qu’il ya la faiblesse du réseau des structures d’enseignement technique et de formation professionnelle ».
’’Dans toute la région de Kaolack, nous n’avons que cinq centres de formation professionnelle », a encore déploré Siaka Goudiaby.
Il a promis une sensibilisation pour montrer la pertinence et les enjeux qui sont attachés à un bon système de formation professionnelle et technique.
« Nous allons davantage informer les populations sur l’utilité de cette filière », a t-il dit.
’’Nous avons des indicateurs qui ont positivement évolué en comparaison à la référence 2020″, a salué l’IA de kaolack.
Il a annoncé que ’’le taux brut de scolarisation a positivement évolué à Kaolack (8% en 2020 et 10% en 2021) même si à ce niveau nous sommes encore en retard au niveau de la préscolarisation ».
Selon lui, « si Kaolack est aujourd’hui l’une des régions la plus faiblement préscolarisée c’est parce que l’enseignement religieux y est fortement développé ».
« Il y a aussi une certaine réticence des parents à envoyer leurs enfants dans le préscolaire », a encore expliqué Goudiaby.
Il a souligné que les taux de redoublement sont en train de baisser de façon « drastique ».
Le gouverneur Alioune Badara Mbengue a salué « les efforts consentis’’ par l’Inspection d’académie qui, selon lui, a obtenu des ’’résultats satisfaisants’’ en 2021.

MNF/OID

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