LES TOPS

  • Le festival de Messi…
Il n’a pas tremblé. Contrairement à d’autres (Harry Kane, au hasard) lors des tours précédents, le numéro 10 argentin a parfaitement transformé son penalty. Une frappe limpide et imparable, placée dans la lucarne gauche de Dominik Livaković, pour permettre à l’Albiceleste d’ouvrir le score. Pas donné à tout le monde, encore moins dans une demi-finale d’un Mondial. Mais quand on s’appelle Lionel Messi, tout paraît plus simple. Impressionnant de sang froid. Et que dire de son action sur le troisième but, où il a humilié Joško Gvardiol, l’un des meilleurs défenseurs du Mondial ? Un festival technique ponctué d’un tour sur lui-même pour venir délivrer sa 55e passe décisive en sélection. Jorge Valdano a bien raison : « Quand il arrêtera de jouer, on va tous moins s’amuser« .
L'antisèche : L'éternité ne fait que se rapprocherL'antisèche : L'éternité ne fait que se rapprocher
COUPE DU MONDE
L’ANTISÈCHE : L’ÉTERNITÉ NE FAIT QUE SE RAPPROCHER
IL Y A 26 MINUTES
  • … et ses records
Bien évidemment titulaire ce mardi soir, le sextuple Ballon d’Or en a profité pour égaler le record du nombre de matches joués en Coupe du monde, avec 25 rencontres. Il rejoint ainsi ainsi l’Allemand Lothar Matthäus, qui a lui aussi joué 25 matches de Coupe du monde en cinq éditions du tournoi, de 1982 à 1998. Un peu plus tard dans la soirée, Messi a également dépassé Gabriel Batistuta au classement des buteurs de l’histoire de l’Argentine à la Coupe du monde avec 11 buts.

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COUPE DU MONDE – La maradonisation de Messi : « C’est un leader sanguin, comme les aime l’Argentine »
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La maradonisation de Messi : « C’est un leader sanguin, comme les aime l’Argentine »

  • La volonté d’Alvarez
On vous voit venir. Oui, Alvarez n’a pas manqué de chance sur son premier but. Un contre, deux contres, puis une frappe à bout portant pour faire le break. Mais l’attaquant de Manchester City est allé les provoquer avec la force de la volonté, et qui plus est après une longue course partie du milieu de terrain. La chance se provoque, aussi. Au final, cela ressemblerait même à un golazo.
  • Le match de Modric
Peut-être l’ultime partition dans un Mondial. Mais quel récital, bon sang. Encore une fois, Luka Modric a ébloui la soirée de son talent, sa technique, sa vision et son intelligence. Si son équipe n’a probablement pas été à la hauteur de l’évènement, lui a su le sublimer. Nos yeux ne peuvent que lui dire merci. Le football aussi. Autant dire que la standing ovation de tout le stade de Lusail à sa sortie était bien méritée.
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LES FLOPS

  • L’alignement de Lovren
Une erreur grossière. Et fatale. Sur l’action qui mène au penalty, l’ancien défenseur de l’OL et Liverpool décide de suivre Julian Alvarez. Problème, tout le reste de la défense s’est parfaitement aligné pour mettre l’attaquant argentin en position de hors-jeu. Un travail gâché par une approximation de Lovren qui, en plus, se fait prendre par la passe en profondeur et ne peut l’intercepter. Interdit dans une demi-finale de Coupe du monde, surtout avec autant d’expérience au haut niveau.
  • Le manque de suspense
Dommage. On ne peut pas en vouloir à l’Argentine d’avoir plié la rencontre après une quarantaine de minutes, mais on peut regretter que la Croatie n’ait pas su trouver les armes pour l’embêter. Trop vite éparpillée, trop vite démotivée. Les finalistes de 2018 ont essayé, mais sans jamais vraiment y croire. Ce 3-0 ressemble à une vraie claque. Tant mieux pour l’Albiceleste, tant pis pour le suspense.
  • Le flocage du maillot argentin
Oui, on devait le dire même si c’est tard. Mais les noms au dos des maillots des Argentins ressemblent à des morceaux de sparadrap collés les uns après les autres. Dommage, car le maillot bleu et blanc de l’Albiceleste est toujours aussi beau.
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