Dans le domaine de l’éducation, le partage de connaissances et d’innovations intervient comme une aubaine dans un contexte de crise sanitaire qui n’a épargné aucun secteur. Depuis quatre jours, des hauts cadres des systèmes éducatifs de 21 pays d’Afrique se sont réunis à Dakar pour aborder les questions qui plombent le secteur de l’Éducation.
Ce jeudi, au cours de la cérémonie de clôture, plusieurs recommandations ont été formulées afin que les pays africains se montrent plus résilients face aux effets qui rendent vulnérable l’éducation. La directrice de l’Institut pour la Formation et l’Éducation de la Francophonie (IFEF), qui prenait part à cette cérémonie de clôture présidée par le ministre de l’Éducation nationale, a manifesté ses inquiétudes face aux effets de la pandémie dans le secteur de l’Éducation qui a d’ailleurs causé une déscolarisation qui peut être économiquement fatale à l’Afrique.
« Il ne faut pas perdre de vue que 10% du PIB pourrait être perdu chez les élèves parce qu’ils ont perdu une année de compétence », s’inquiète Mona Laroussi, déplorant aussi cette carence d’enseignants et d’enseignement de qualité. Elle invite aussi à mettre les moyens au profit des pays d’Afrique pour renforcer le système éducatif et le rendre plus performant.