Depuis quelques années et surtout depuis l’avènement de la première alternance, on assiste à la création de nombreuses écoles supérieures reconnues ou pas par le CAMES ‘Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur) mais avec la grande bénédiction ou complicité de l’Etat de Sénégal.
Pourtant, la qualité de la formation au niveau de l’enseignement supérieur ou universitaire devrait participer fondamentalement au projet « Sénégal émergent » tant chanté par les temps qui courent.
En effet, à chaque coin de rue et dans toutes les régions mais surtout dans la capitale Dakar, on trouve des écoles privées, des instituts, des universités ou autres… qui ont la prétention de donner des cours post BAC dans tous les domaines à des tarifs qui dépassent l’entendement. Elles ne sont pas toutes mauvaises mais certaines donnent des formations au rabais alors même que la formation de base laisse à désirer. Tout ceci au grand détriment des étudiants et de leurs parents qui dépensent des fortunes pour la réussite de leurs enfants.
L’Etat est en grande partie responsable de cette situation parce ne pouvant pas absorber tous les bacheliers et de ce fait, s’accommode de la prolifération des ces nombreuses écoles qui engloutissent une bonne partie de ces bacheliers qui sont directement admis dans ces écoles, pourvu qu’ils paient. Pour les tests d’entrée, on verra !
Alioune Badara CAMARA