La direction générale de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diassa révélé, jeudi, que les lenteurs causés par des populations affectées par ce projet de construction font perdre 975 millions de francs CFA (1,5 million d’euros) de pénalité par mois, au contribuable sénégalais.
Dans un document remis jeudi à la presse à l’occasion d’un forum de négociations avec les populations des localités environnantes de l’AIBD, la Direction générale a relevé que ce projet a fait naître »beaucoup de mésententes, de malentendus et d’incompréhensions, avec des relations très tendues entre les différentes parties ».
Pour le directeur général de l’AIBD, Abdoulaye Mbodji, ‘’si on avait démarré le projet comme nous le faisons maintenant, il y aurait moins de problèmes ».
»C’est un projet qui se fait pour le bien-être des populations et pour le Sénégal. Par conséquent, on ne peut pas le réaliser sans tenir compte des préoccupations des citoyens’’, a-t-il fait valoir.
De son côté, la présidente de la Commission ‘’Urbanisme, habitat et équipements’’ de l’Assemblée nationale du Sénégal, la députée Ndèye Lucy Cissé, le Sénégal a besoin de ce nouvel aéroport, mais, pour autant, il ne faut pas que les populations soient lésées.
Chargée de communication du collectif pour la défense des intérêts des populations riveraines de l’AIBD, Faty Diouf a, pour sa part, estimé que ‘’qui dit négociation, dit renoncement’’.
‘’Nous sommes dans ce forum pour trouver une solution définitive à cette crise qui a duré treize ans, en acceptant de faire des concessions pour l’intérêt du Sénégal et des populations. Et nous avons bon espoir que ces négociations vont aboutir à un consensus’’, a-t-elle déclaré.
Source : Aps
