Inscrit parmi les ambitions prioritaires du PSE, le tourisme doit devenir « un moteur de croissance et d’emploi ». Mais Jeune Afrique révèle que affecté par une conjonction de facteurs (crise économique et financière, virus Ebola, niveau élevé des taxes aéroportuaires), le secteur apparaît aujourd’hui sinistré.
A en croire Jeune Afrique, malgré la suppression du Visa d’entrée et l’annonce de la réduction prochaine de certaines taxes, la chute de la fréquentation touristique, attestée par les principaux tour-opérateurs (-30% à -40% pendant la saison 2014-2015), laisse craindre une crise durable dans ce secteur, qui représente pourtant la principale rentrée de devises du pays.
Selon le Syndicat patronal de l’Industrie hôtelière au Sénégal, le pays a reçu 400 000 touristes l’an dernier.
L’aménagement programmé de « trois à six zones touristiques intégrées » suffira t-il à le placer « dans le top 5 des pays touristiques en Afrique », avec un objectif de 2 millions de touristes en 2018 et 3 millions en 2023 ? se demande Jeune Afrique…
Le tourisme est-il le maillon faible du PSE ?
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