La révolution dans le monde du football est venue du pays du soccer. Mais pourquoi les États-Unis, l’un des pays qui se passionne le moins pour ce sport planétaire, s’est-il mis en tête d’y mettre de l’ordre ?
Aussi retentissant soit-il, le scandale de corruption au sein de la Fifa (Fédération internationale de football) n’a pourtant pas étonné grand monde. Depuis des années, les soupçons pèsent sur l’aréopage qui dominait tranquillement le football mondial, sans qu’aucun pays n’ait daigné y mettre le nez.
Il a fallu l’intervention d’un procureur fédéral par intérim de Brooklyn pour que des têtes tombent dans les palaces de Zurich, où se situe le siège de la fédération. Preuve de l’importance accordée par Washington à cette affaire : c’est accompagné de la ministre américaine de la justice, Loretta Lynch, du directeur du FBI et du responsable du fisc américain qu’il a dévoilé, le 27 mai, son acte d’accusation.
Ce jour là, l’Amérique a donné une leçon au monde entier devant les caméras de télévision, à l’aide de grands tableaux récapitulatifs et à coups de formule bien senties, sans doute longuement préparées, (« La Coupe du Monde de la fraude – Nous donnons un carton rouge à la Fifa ») aussitôt reprises par l’ensemble des médias.
Source : Presse