La bonne gouvernance est loin d’être de mise dans la gestion des ressources financières de l’Etat. Cela, malgré la création d’un ministère de la Bonne gouvernance. En effet, hier, le rapport annuel de l’Inspection générale d’Etat sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes de l’année 2015 a mis encore en exergue la mauvaise gestion dans certains services publics de l’Etat. Ainsi, le document remis au chef de l’Etat a épinglé le processus de privatisation de la Sonacos, la gestion du projet cœur de ville de Kaolack et à la gestion de la Société sénégalaise de presse et de publicité (Sspp, Le Soleil). Dans la catégorie des agences d’exécution de l’Etat, le rapport a mis à nu la mauvaise gestion de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (Anrac), l’Agence de l’informatique de l’Etat (Adie), l’Agence sénégalaise pour la propriété industrielle et innovation technologique (Aspit) et l’Agence nationale d’insertion agricole (Anida).
Selon le directeur général de l’Ige, François Collin, les manquements notés dans ces services publics portent un sérieux préjudice à la bonne marche de l’administration publique. Pis, il soutient que ces comportements nuisent de façon drastique aux performances légitimes attendues des réformes initiées aussi bien dans la gouvernance administrative que dans la gouvernance économique et financière.
Dans sa présentation, le patron de l’Ige explique que ces manquements reviennent du point de vue de la gouvernance administrative sur quelques règles de création et dissolution des structures. Mais aussi, sur la qualité de la rédaction administrative et sur l’emploi des agents de l’Etat dans les administrations décentralisées.
Source : Walf