Voici de premières réactions politiques dimanche au référendum en Grèce et à la possible victoire du « non », esquissée par des sondages réalisés par téléphone :
Jean-Luc Mélenchon, ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle: « C’est la victoire d’une méthode et l’échec d’un projet sournois et calamiteux. La crise a été provoquée de manière absolument délibérée par l’Eurogroupe. (…) Il y a une tentative de putsch contre (Alexis) Tsipras, c’est un coup d’état financier et j’assume mon propos. (…) Le jeu est fini, vous avez perdu, cette fois-ci c’est le non. (…) Maintenant il faut parler sérieusement du fait que les dettes souveraines en Europe ne sont pas remboursables, il faut une conférence européenne des dette souveraines ». (sur LCI/RTL/Le Figaro)
Jérôme Guedj, ancien député PS « frondeur »: « Je dis BRAVO au peuple grec d’avoir montré la voie et d’avoir dit qu’il est possible de tenir tête à ces règles » (sur twitter)
Dominique Bussereau, député Les Républicains: « Si le non l’emporte ce n’est pas la victoire de la gauche extrême mais une défaite de la Grèce moderne et un risque de chaos » (sur Twitter)
Hervé Morin, président du Nouveau centre: « Si le non l’a vraiment emporté, les Grecs ont fait un choix et il leur appartient maintenant de l’assumer. (…) Il n’appartient pas aux autres peuples européens de faire les efforts que les Grecs ne veulent pas faire. Je suis donc favorable à la sortie de la Grèce de la zone euro qui malheureusement risque de connaître le même chaos qu’ont connus les Chiliens ou les Argentins à d’autres époques. (…) La leçon grecque doit en revanche nous conduire à remettre les institutions européennes sur la table afin qu’à une monnaie unique correspondent les institutions politiquement intégrées et donc à des politiques économiques et fiscales communes ». (communiqué)
Source : Yahoo