L’ancien directeur du FMI a une nouvelle fois livré son analyse sur la situation grecque, et plus précisément sur l’accord trouvé lundi par l’Eurogroupe.
Il n’a pas pu s’en empêcher. Dominique Strauss-Kahn a, encore une fois, tenu à donner son avis sur la situation en Grèce, statut d’ancien directeur du FMI oblige. Ce dernier a en effet posté sur Twitter, ce samedi, une nouvelle analyse de la crise grecque, et plus précisément de l’accord trouvé lundi par Athènes et ses créanciers. Une tribune très sobrement intitulée : « À mes amis allemands. »
DSK commence par féliciter le président français et la chancelière allemande pour leur persévérance : « Hollande a tenu bon. Merkel a bravé ceux qui ne voulaient à aucun prix d’un accord. C’est à leur honneur. » Mais, rapidement, la tribune se corse, Dominique Strauss-Kahn affichant clairement son désaccord avec l’accord de Bruxelles, et plus précisément ses conditions. Conditions qui, selon lui, sont « proprement effrayantes pour qui croit encore en l’avenir de l’Europe ». « Ce qui s’est passé pendant le week-end dernier est pour moi fondamentalement néfaste, presque mortifère », ajoute-t-il ensuite.
« Un climat dévastateur »
Avant de renchérir : « Sans discuter en détail les mesures imposées à la Grèce […], ce que je veux souligner ici, c’est que le contexte dans lequel ce diktat a eu lieu crée un climat dévastateur. » Pour DSK, les dirigeants politiques ont ici voulu saisir « l’occasion d’une victoire idéologique sur un gouvernement d’extrême gauche, au prix d’une fragmentation de l’Union ».Cette nouvelle analyse de Dominique Strauss-Kahn n’a pour le moment été partagée qu’une centaine de fois sur Twitter. Reste à savoir si elle finira par surpasser son précédent tweet sur la Grèce, vu 2 897 880 fois, selon l’outil statistique Slideshare.
Source : Yahoo
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