La France exclut une intervention militaire terrestre en Syrie face à la menace terroriste, mais ce n’est pas pour autant qu’elle tolère la présence de Bachar Al-Assad au pouvoir. La Russie, elle, suit une autre stratégie.
A la télévision russe, Bachar Al-Assad a expliqué que « pour endiguer le flot de réfugiés syriens qui se déverse sur l’Europe, il fallait l’aider en Syrie à combattre le terrorisme », rapporte Dominique Derda, qui ajoute que la Russie envoie en Syrie des journalistes « qui se gardent bien de dire le moindre mot à l’égard des milliers de victimes civiles de l’armée syrienne ».
Poutine n’a « aucune confiance dans les Occidentaux »
Le correspondant de France 3 ajoute que la Russie envoie en Syrie « des armes, des munitions et des conseillers militaires ». « Vladimir Poutine n’a aucune confiance dans les Occidentaux. Il n’a pas oublié le sort qui a été réservé à Mouammar Kadhafi en Libye, à Saddam Hussein en Irak. Il ne voudrait surtout pas qu’il arrive la même chose à son allié », précise-t-il.
Le président russe souhaite une « grande coalition internationale », avec des discussions de paix incluant son homologue syrien. Il compte proposer ce plan fin septembre à l’assemblée des Nations unies à New York et ainsi « ramener la Russie au centre du jeu diplomatique » dont elle est exclue depuis le rattachement de la Crimée à son territoire, en 2014.
Source : Presse