Défenseur des droits de l’homme, Me Assane Dioma Ndiaye a levé un coin du voile sur l’origine des moyens de fonctionnements des structures que ses pairs et lui dirigent.
«Je tiens à préciser que par souci d’indépendance, nous ne touchons aucun financement de l’Etat, encore moins une subvention de sa part. Ce sont les bailleurs de fonds, certaines ambassades et d’autres bonnes volontés, sous forme de fondations qui, estimant que dans certains pays il y un problème de violation spécifique, appuient les Ong locales pour mener des activités de sensibilisation, de manière à éradiquer ces violations», a confié Me Ndiaye.
Avocat de formation, il ajoute qu’en ce qui concerne son organisation (Ligue sénégalaise des droits de l’homme), il n’a jamais eu d’activités conçues par un bailleur. «Toutes les activités que nous menons, les rares d’ailleurs, en tant qu’organisation bénévole, parce qu’ayant une profession, sont dictées par les circonstances de l’heure. Par exemple, en matière de torture et dans le cadre de renforcement de droits qui paraissent vulnérables, comme les agressions, entre autres.
Quand une ambassade a voulu financer notre organisation pour mener le plaidoyer sur l’homosexualité, on a décliné l’offre pour des raisons simples. Nous avions estimés que les raisons de l’heure n’étaient pas une urgence. Le principe des combats des organisations de défense des doits de l’homme doit être d’un caractère d’intérêt public général.
Source : Presse