La société d’investissement Meridiam et le Fonds souverain sénégalais (Fonsis) se sont alliés pour la construction d’une centrale solaire de 30 mégawatts au Sénégal. D’un coût de 27 milliards de F CFA (41,16 millions d’euros), sa mise en service est prévue en décembre 2016.
Les travaux de construction de la centrale solaire de Santhiou Mékhé vont démarrer en février, pour un raccordement au réseau électrique national attendu en décembre 2016, ont annoncé ses promoteurs le 14 janvier, lors d’une cérémonie organisée en présence du Premier ministre sénégalais Mahammed Boun Abdallah Dionne.
Cette centrale photovoltaïque va injecter 30 mégawatts (MW) dans le réseau de La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), avec laquelle un contrat d’achat d’électricité d’une durée de 25 ans a été conclu en 2014. Cette centrale est située près de Méouane, dans région de Thiès, à 130 km de la capitale Dakar.
Investissements
Ce projet solaire est conduit par la société d’investissement européenne Meridiam et le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) du Sénégal, en partenariat avec Senergy SUARL, une société sénégalaise de développement de projets énergétiques. Ils sont regroupés au sein de la société Senergy PV SA, chargée du développement de la centrale solaire de Santhiou Mékhé. Meridiam est l’actionnaire majoritaire de Senergy PV SA.
Le coût de la centrale de Santhiou Mékhé est de 27 milliards de F CFA (41,16 millions d’euros), financé à hauteur de 22 milliards de F CFA par un prêt de Proparco, filiale dédiée au secteur privé de l’Agence française de développement (AFD), le reliquat apporté par les actionnaires de Senergy SUARL.
Infrastructures
Cette centrale est le premier projet dans l’énergie mené par Meridiam dans la région.
Spécialisée dans les investissements dédiés aux infrastructures en Europe et en Amérique du Nord, où elle compte un portefeuille d’actifs total de 3,2 milliards d’euros, la société d’investissements a mis le cap vers l’Afrique en 2014 avec lacréation de Meridiam Infrastructure Africa Fund.
Ce fonds compte réaliser huit à dix investissements sur une quinzaine d’années sur le continent notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’éducation, des transports ou encore de la gestion de l’eau et des déchets. Ce nouveau véhicule d’investissement pourrait atteindre 300 millions d’euros à terme.
source : JA