Les autorités européennes sont en plein brainstorming face à l’afflux, aux portes de l’espace Schengen de dizaines de milliers de personnes, migrants, comme disent les uns, ou réfugiés, comme disent les autres. Il faut fermer les frontières, disent certains, les fermer à double-tour, puis élever des murs avec barbelés, miradors et gardes armés de fusils à lunettes pour dissuader toute tentative d’approche, pour signifier au monde entier que s’il y a eu appel d’air, eh bien maintenant la ligne est occupée, « il n’y a plus de correspondant à ce numéro ».