L’accès au site du ministère canadien de l’Immigration a progressivement ralenti ce mardi soir à mesure que le candidat républicain Donald Trump emportait des Etats clés avant d’être inaccessible quand il s’approchait de la barre des 270 grands électeurs, synonyme de victoire.
Ce site expliquant les démarches à engager ou donnant les critères d’éligibilité pour obtenir la résidence ou la nationalité canadienne, a commencé à envoyer un message d’erreur vers 23H00 locale (04H00 GMT mercredi) quand la Floride a basculé dans l’escarcelle de Donald Trump. Depuis plusieurs mois, bon nombre d’Américains ont manifesté leur intention de déménager de l’autre côté de la frontière au nord des Etats-Unis en cas de victoire du milliardaire.
Des agences immobilières et même quelques régions en mal de population ont profité de l’occasion pour se faire de la publicité.
Alors que Donald Trump n’était qu’un candidat parmi une dizaine de républicains pour la course à l’investiture l’hiver dernier, la petite île du Cap Breton au nord de la province de Nouvelle-Ecosse sur la côte atlantique avait ainsi proposé d’accueillir les Américains préférant éviter une administration Trump.
Sur le mode humoristique, le site « Cape Breton if Donald Trump wins » (Cap Breton si Donald Trump gagne) vantait la possibilité d’acheter une maison bon marché et de décrocher facilement un emploi dans une région plutôt déserte, à 400 km de la frontière américaine.
Plusieurs célébrités américaines ont promis de déménager au Canada en cas de victoire de Donald Trump. Dernier en date, le héros de la série culte Breaking Bad, Bryan Cranston, a émis cette volonté la semaine dernière, selon le Hollywood Reporter. Les chanteuses Cher, Barbra Streisand ou la star de la série télévisée « Girls » Lena Dunham, ont aussi ces derniers mois affiché ce désir de franchir la frontière.
source : La Libre.be