Il y a quelques jours, les façadiers exprimaient leur colère de se voir évincer de certains grands chantiers, concurrencés par des entreprises étrangères. Vinci a réagi et assure privilégier les PME françaises lorsque c’est possible. Une réaction qui ne satisfait pas vraiment les façadiers qui souhaitent instaurer un dialogue pour trouver les solutions « justes pour tous« .
Le cri de colère des façadiers, dont nous vous avons parlé il y a quelques jours, a eu de l’écho. Le Délégué général de SNFA*, Jean-Luc Marchand, regrettait qu’une nouvelle fois, pour un gros chantier, une entreprise générale de construction fasse appel à une entreprise étrangère pour la réalisation des façades. Il donnait en exemple la construction de la Tour Saint Gobain réalisée par le groupe Vinci. Depuis, Vinci a réagi auprès de l’AFP : « Nous tenons à rappeler que sur nos chantiers français nous travaillons en priorité avec les PME françaises » (…) pour une « très large part de notre activité« .
Invitation au dialogue pour « des solutions justes pour tous »
Et alors que Vinci dit constater « aussi que très souvent elles ont (les PME françaises), elles-mêmes, tendance à sous-traiter ce type de contrats à des entreprises étrangères« . Le Délégué général de SNFA rétorque : « je m’inscris totalement en faux ». Il précise : « Les entreprises françaises fabriquent dans leurs usines situées en France ». Quant à la sous-traitance de la main d’œuvre, « oui elles y ont parfois recours pour l’installation » mais il tient à rappeler qu’elles font alors appel « à des entreprises françaises dont les salariés ont un contrat français« .
*SNFA : organisation professionnelle représentative des concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries aluminium.