Devenue célèbre en décrivant sur le réseau social le quotidien d’Alep sous les bombes, la petite fille syrienne a été reçue par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, mercredi. Elle avait pu fuir Alep avec sa famille, la semaine dernière.
A l’instar des célèbres tweets avec lesquels elle témoignait de son quotidien de guerre à Alep, l’image a déjà fait le tour du monde. Mercredi, la fillette syrienne Bana Al-Abed a été reçue avec sa famille, en Turquie, par le chef de l’Etat Recep Tayyip Erdogan. Tout juste âgée de sept ans, Bana s’est fait connaître au monde entier en devenant, avec l’aide de sa mère, l’une voix incontournables des civils syriens, pris en otage par le conflit initié depuis mars 2011.
« Notre fille d’Alep Bana Al-Abed et sa famille nous ont fait la joie de nous rendre visite au (palais) présidentiel », a déclaré le chef d’Etat turc sur son compte Twitter, partageant des photos le montrant assis avec la fillette sur ses genoux.
« La Turquie se tiendra toujours aux côtés de ses frères syriens« , a-t-il ajouté sur le réseau social qui a rendu célèbre Bana Al-Abed. La semaine passée, la fillette avait pu être évacuée d’Alep avec ses proches, à la faveur d’un accord de cessez-le-feu.
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La trêve a été négociée par Ankara et Moscou, dont l’ambassadeur en Turquie a été assassiné lundi par un policier turc affirmant vouloir venger Alep, en passe d’être entièrement reprise par le régime syrien avec un appui russe.
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Depuis septembre, Bana Al-Abed (@AlabedBana) tweetait avec sa mère des tranches de vie d’Alep-Est assiégé et bombardé par l’aviation du régime. Son compte est suivi par plus de 353 000 personnes. Mercredi, la fillette s’est déclarée « très heureuse de rencontrer M. Erdogan », sur son compte.
Depuis le début du conflit syrien, qui a a fait plus de 310 000 morts, Ankara soutient les rebelles qui tentent de renverser le président Bachar al-Assad. La Turquie accueille actuellement quelque 2,7 millions de réfugiés ayant fui cette guerre. Mais elle a fait savoir qu’elle préférait désormais assister les déplacés de l’autre côté de la frontière.
source : L’Express