La vague de froid sévit sur l’Hexagone et les factures de chauffage risquent de s’envoler. Une étude réalisée par QuelleEnergie.fr estime les dépenses moyennes à plus de 1.600 euros par an. Electricité, gaz ou bois, quelles sont les solutions les plus utilisées en France ? Tour d’horizon.
Le bois est la solution la moins chère
Le site QuelleEnergie.fr s’est ensuite penché sur cette dépense en chauffage ramenée au mètre carré de logement. Et les résultats évoluent légèrement puisque l’électricité devient la solution la plus onéreuse (15,9 €/m² chauffé), devant le fioul (12,6 €/m²), le gaz (11,5 €/m²) et le bois (6,1 €/m²). Les auteurs de l’enquête analysent : « Ces résultats sont à considérer au regard de l’évolution des prix des énergies de chauffage. En 2016, le prix de l’électricité a augmenté de +2,8 %, le prix du fioul et du gaz ont baissé de respectivement -10,5 % et -9,2 %, alors que le prix du bois a augmenté de +3,4 %« .
Des habitations un peu mieux isolées
Du côté de l’efficacité énergétique des logements français, l’enquête révèle que le niveau moyen des étiquettes énergétiques est en progrès. En 2015, l’étiquette moyenne se situait au niveau « E », correspondant à une consommation moyenne comprise entre 330 et 450 kWh/m²/an. Les auteurs notent avec satisfaction : « L’étiquette moyenne des logements en France se situe, en 2016, entre l’étiquette D et l’étiquette E. Il y a donc une amélioration visible des efforts réalisés ces dernières années en matière de rénovation énergétique« . Selon les chiffres compilés par le site Internet, 47 % des foyers français se placent en effet sous ces deux niveaux, dont 25 % ont une consommation comprise entre 230 et 330 kWh/m²/an. Un peu moins de 20 % des ménages ont même un logement encore plus performant, classé « C » (entre 150 et 230 kWh/m²/an). En revanche, 14 % des habitats sont toujours peu satisfaisants car classés « F » (entre 330 et 450 kWh/m²/an) et 12 % sont même au-delà de cette limite et classés « G ». Les très bons élèves restent relativement rares, avec seulement 6 % d’étiquettes « B » (entre 90 et 150 kWh/m²/an) et 1 % d’étiquettes « A » (moins de 50 kWh/m²/an). Il reste donc une belle marge de progression pour réduire les factures de chauffage.
source : Bati Actu