Les Aquaa Awards visent à mettre en compétition des bâtiments durables amazoniens réels, susceptibles d’être reproduits. Ceci afin d’accélérer la diffusion de l’innovation auprès des professionnels du secteur de la construction en Guyane.
Le changement climatique global touche toutes les régions climatiques, y compris la zone équatoriale. Pour accélérer l’adoption de nouvelles façons de construire et rénover qui répondent à la fois aux exigences de performance environnementale et aux contraintes particulières du milieu amazonien, l’association Aquaa (Actions pour une qualité urbaine et architecturale amazonienne) lance un premier concours. Il met en compétition des bâtiments réels, avec des solutions opérationnelles, susceptibles d’être reproduits dans d’autres lieux.
L’association précise : « Les maîtres d’ouvrage, les architectes, concepteurs ou entreprises de construction sont invités à proposer tous types de bâtiments, neufs ou rénovés« . Les différentes réalisations seront évaluées par un jury d’experts et soumises au vote du public sur Internet, afin de désigner un Grand prix et un Prix du public. A noter que tous les participants seront présentés sur la plateforme Construction21 et que le lauréat du Grand prix sera directement qualifié pour la finale internationale des Green solutions Awards 2017 dans la catégorie « Energie & Climats chauds ». « Il représentera ainsi la filière guyanaise face à des bâtiments du monde entier, champions de leurs pays en termes de construction basse énergie sous climats chaud« , conclut Aquaa.
Les candidatures sont à déposer jusqu’au 15 mars 2017 sur le site Internet de Construction21. Une campagne de communication autour des différents projets sera menée entre le 6 avril et le 24 mai, afin que le public puisse voter et le jury, plancher sur le sujet. Le 10 juin enfin, une cérémonie de remise des prix se tiendra lors du salon de l’Immobilier au PROGT de Matoury (Guyane). Le concours est soutenu par l’Ademe, la collectivité territoriale de Guyane et l’Agence qualité construction.
source : Bati Actu
