LE CHIFFRE. Dans le cadre de l’organisation de la Coupe du monde de football 2022, le Qatar, dépense 468 millions d’euros par semaine dans la construction des infrastructures. Précisions.
Pas seulement les stades
Au total, 187 milliards d’euros seront donc dépensés par la puissance pétrolière pour accueillir la Coupe du monde de 2022, a-t-il précisé. Avant d’ajouter que : « 90% des contrats pour 2022 ont d’ores et déjà été adjugés. Cela ne concerne pas uniquement les stades, mais aussi les autoroutes, les voies ferrées, les ports, les aéroports… mais aussi, les hôpitaux et tout le reste. »
« Nous sommes vraiment en train de nous donner une bonne chance de livrer les choses dans les temps. Nous ne voulons pas d’un endroit que nous commencerons à peine à peindre quand les gens entreront dans notre pays », a ajouté le ministre des Finances. Interrogé sur le fait que ces dépenses feraient du Mondial-2022 au Qatar l’édition la plus chère de tous les temps, le ministre des Finances a répondu par la négative.
Enfin, Ali Shareef Al-Emadi a déclaré que l’argent destiné aux projets pour la Coupe du monde est hors des menaces de coupes budgétaires. Et ce, malgré les récentes restrictions qu’a connu le pays à cause des fluctuations des prix du pétrole. Rappelons, malgré les chiffres surréalistes annoncés cette semaine, que le Qatar a connu son premier déficit budgétaire depuis 15 ans, estimé à plus de 11,2 milliards d’euros !
source : Bati Actu
Une délégation syndicale a inspecté le 1er février le stade d’Al Wakrah au Qatar
Une délégation syndicale internationale a visité, le 1er février 2017, le stade de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar où un ouvrier népalais était décédé l’an dernier, ont annoncé ce 9 février dans une déclaration conjointe les organisateurs du tournoi et des représentants syndicaux. Il s’agit d’un « groupe de travail conjoint », constitué de membres de l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB) et de représentants de la Coupe du monde 2022 au Qatar. C’est à Al Wakrah (au sud de Doha), que Anil Kumar Pasman, un ouvrier népalais de 29 ans, avait perdu la vie après avoir été percuté par un camion en octobre 2016. Ce fut le premier décès lié à un accident du travail reconnu officiellement par les organisateurs du Mondial-2022.