La croissance économique de l‘Afrique subsaharienne a connu une nette amélioration après un ralentissement en 2016. Selon la nouvelle édition d’Africa Pulse présenté à Washington elle sera de 2,6%.
La 15e édition du rapport trimestriel d’Africa Pulse fait état d’une amélioration du taux de croissance de l’Afrique Subsaharienne avec une projection de 2,6 % pour l’année 2017. En ce qui concerne le Sénégal ce rebond s’est traduit par un taux de croissance de 6,5% en 2016 qui est le résultat des résultats probants du secteur de l’agriculture pour l’année 2016. Selon les dernières données, le Sénégal fait partie des sept pays qui montrent une résilience économique en plus de la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, Le Kenya, le Rwanda, le Mali et la Tanzanie. Ces pays regroupent 27% de la population de cette région et une croissance globale de 13%.
Mais cela est loin d’être suffisant si on sait que selon le rapport d’Africa Pulse la croissance du continent devrait passer de 3,2% en 2018 à 3,5% en 2019. Pour maximiser les chances d’atteindre ces projections il faut continuer les réformes dans le cadre macro économiques, une meilleure stabilité des politiques publiques, mettre en œuvre des reformes structurels et en encourageant les investissements. Dans ce sens les Etats doivent aussi mener des réformes dans les passations des marchés publics mais également sur la fiscalité pour que le système n’appauvrisse d’avantage les pauvres. Le cadre macro économique doit toujours être reformé de manière continue pour maintenir cette résilience des économies africaines.
L’Afrique est encore très en traine par rapport aux reste du monde sur beaucoup de choses mais le problème qu’il est aujourd’hui plus important à résoudre en terme d’investissement c’est les infrastructures qui connait un gap énorme de plus de 48% par an. Pour renverser ces tendances les gouvernements doivent travailler d’avantage à favoriser le partenariat public privés pour booster ces secteurs clés d’un développement durable. Cependant on doit veiller à garantir une transparence dans les procédures de passation des marchés mais aussi par une priorisation des projets et de l’investissement qui ne risquent pas de placer les Etats dans des situations de surendettement.
Selon M Julio de la Banque Mondiale pour le Sénégal « L’efficacité des investissement est plus important que le volume des investissements »
Le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Angola, les principales économies du continent enregistrent un rebond après le ralentissement brutal de 2016, mais ce redressement est lent en raison d’un ajustement insuffisant par rapport à la baisse des prix des matières premières et à l’incertitude des politiques. En outre, plusieurs pays exportateurs de pétrole de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale CEMAC sont confrontés à des difficultés.
Africa Pulse est un travail d’analyse qui permet de donner les performances économiques des Etats Africains et de dégager des pistes qui peuvent aider ces Etats à soutenir leur développement.
source : Réussir Business