Deux unions de métiers intégrées au sein de la Fédération française du bâtiment (FFB) ont lancé un projet de fusion dans les secteurs de la démolition et de la gestion des déchets. Précisions.
Avoir plus de poids auprès des pouvoirs publics
Un travail plus collaboratif entre ces corps d’états permettrait en effet d’optimiser le fonctionnement de l’ensemble de la filière. « Plus la question des polluants, comme l’amiante, est traitée tôt, plus cela aura des répercussions positives sur le recyclage », ajoute Sébastien Sureau. Ainsi, des déchets de meilleure qualité, c’est-à-dire bien identifiés, sont plus faciles à diriger vers les filières de valorisation. Sur un plan plus politique, les deux syndicats souhaitent profiter de cette fusion pour porter d’une seule voix ce message auprès des pouvoirs publics, des maîtres d’oeuvre et des maîtres d’ouvrage.
« La Fédération française du bâtiment voit d’un bon œil notre projet de fusion », ajoute Sébastien Sureau. Des points d’incertitudes doivent toutefois être levés, à commencer par la dénomination de la future structure et son fonctionnement. Par ailleurs, qui sera son président ? Nathanaël Cornet-Philippe, actuel président du Sned, ou Gilles Nantet (SRBTP) ? « Ces questions seront tranchées durant des échanges que nous aurons ces prochains mois », explique le Sned.