Le prédécesseur de Donald Trump à la Maison Blanche entre dans l’histoire de Twitter: son tweet posté dimanche, en réaction aux événements de Charlottesville, est devenu le plus aimé de tous les temps.
La première place du podium est désormais atteinte. Le tweet posté par Barack Obama dimanche, en réaction aux événements de Charlottesville et à la non-condamnation de son successeur Donald Trump des violences commises par les militants d’extrême droite, est désormais le plus « liké » de l’histoire de Twitter, a fait savoir le réseau social.
« Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion », avait écrit le premier président noir des Etats-Unis, citant Nelson Mandela, après qu’un sympathisant néo-nazi avait tué une manifestante anti-racisme la veille à Charlottesville, en Virginie.
« No one is born hating another person because of the color of his skin or his background or his religion… » pic.twitter.com/InZ58zkoAm
— Barack Obama (@BarackObama) 13 août 2017
Record absolu de « likes »
Ce mercredi à 14h30, le tweet avait été aimé près de 3,2 millions de fois, un record absolu sur Twitter, et retweeté près d’1,3 million de fois.
Barack Obama, qui sort rarement de sa réserve depuis son départ de la présidence, ne s’est pas autrement exprimé sur le sujet que par cette citation du grand résistant à l’apartheid, illustrée d’une photo le montrant souriant à quatre enfants, dont une petite fille noire et un bébé tout blond, qui le regardent d’une fenêtre.
Déjà critiqué pour sa condamnation en demi-teinte des militants d’extrême droite après les événements de Charlottesville, le président Donald Trump a déclenché une seconde vague d’indignation mardi en affirmant que la responsabilité des violences qui ont endeuillé la ville devaient être cherchées du côté de l’extrême droite, mais aussi de la gauche et des militants anti-racismes qui s’y étaient affrontés.
Ces déclarations, au cours d’une conférence de presse chaotique au ton souvent acerbe et accusateur, ont provoqué un tollé et plongé la Maison Blanche dans une nouvelle crise.