L’information est relayée par plusieurs organes du pays des Hommes intègres. Salif Diallo, né le 9 mai 1957 à Ouahigouya dans la province du Yatenga, est un politicien du Burkina Faso, ministre dans le gouvernement de Blaise Compaoré durant les années 1990 et 2000, et ambassadeur en Autriche en 2008.
Depuis janvier 2014, il est membre fondateur du Mouvement du peuple pour le progrès et son premier Vice-Président.
Étudiant, Diallo est expulsé de l’université de Ouagadougou pour avoir participé à des grèves et des manifestations avec le Parti communiste révolutionnaire voltaïque (PCRV). Il obtient une maîtrise en droit de l’université de Dakar, au Sénégal.
À son retour au Burkina Faso en 1985, il devient un dissident pro-Sankara[1]. En 2005, il soutient une thèse de doctorat en droit public sur « Les transformations de l’État en Afrique » à l’université de Perpignan dans le sud de la France .
Assistant au cabinet au ministre de la Justice dès 1986, il devient directeur du cabinet de 1987 à 1989 et secrétaire d’état du président Blaise Compaoré en 1991. En 1991, il devient ministre de l’Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale. De 1992 à 1995, il est chargé de missions du président puis ministre de l’Environnement et de l’Eau de 1995 à 1999. En 2000, il passe à l’agriculture. Il devient vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès en 2003.
Il est démis de ces fonctions dans des circonstances étranges le 24 mars 2008. Il devient alors ambassadeur en Autriche. Le 6 janvier 2014, il démissionne du CDP et s’oppose à la ré-élection de Compaoré. Il fonde alors avec Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et en devient le premier Vice-Président.
Entre autres activités lors de la traversée du désert, il est conseiller du président nigérien et offre des prestations intellectuelles à travers un Bureau d’étude installé au Niger .
Depuis 2015, il est le président de l’assemblée nationale du Burkina sous la bannière du MPP dont il est le premier vice- président.