LÉGISLATIVES : La coalition « Senegaal Dey Dem » indique « qu’il faut identifier en urgence les correctifs à apporter pour que la présidentielle de 2019 ne soit pas une élection de tous les risques pour notre pays ».

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Les Leaders de la Coalition “Pôle alternatif / 3ème Voie: SENEGAAL DEY DEM” se sont réunis le mardi 15 août, après la décision du Conseil Constitutionnel, pour se prononcer sur les élections législatives du 30 juillet 2017. 

Les Leaders de la coalition remercient tout d’abord tous les citoyens de notre pays, à l’intérieur comme à l’extérieur de nos frontières, qui ont voté pour leur liste et qui ont  approuvé leur Vision d’un autre parlement, d’un autre député, d’un autre Sénégal: digne, debout, loin du langage défaitiste et résolument convaincu du futur radieux de notre pays!

Les Leaders de « Senegaal Dey Dem » félicitent le peuple sénégalais pour avoir fait preuve de tenue   et  de   retenue   devant   les  graves   dys-fonctionnements  de   l’ensemble   du   processus électoral.  Les manquements notés de manière objective par tous les acteurs et observateurs ont amené nos compatriotes à conclure, pour l’essentiel, que les législatives du 30 juillet dernier ont été les élections les plus mal organisées de l’histoire récente du Sénégal.

L’exclusion   de  centaine   de  milliers  d’électeurs  (particulièrement  parmi  lesjeunes)  reste préoccupante pour notre coalition. En outre, certains n’ont pas pu retrouver leurs cartes d’électeurs, ou alors leurs noms n’ont pas figuré sur les listes malgré leur récépissé en mains ; d’autres ont été simplement transférés dans d’autres centres de vote sans notification. Tout ce ci nous amène à conclure -avec la majorité de nos compatriotes- que « le Sénégal mérite plus et mieux » !

En dépit de tous ces graves manquements, et au nom du combat pour la stabilité de notre jeune démocratie,  notre coalition, composée de femmes et d’hommes d’éthique et de valeurs, est d’avis qu’il faut identifier en urgence les correctifs à apporter pour que la présidentielle de 2019 ne soit pas une élection de tous les risques pour notre pays. Ce faisant, nous réaffirmerons tous notre engagement à la stabilité nationale, à la concorde et au progrès du Sénégal.

Pour un tel objectif, nos propositions sont les suivantes:

1. Dans l’intérêt supérieur de notre pays, pris en tenaille par des menaces extérieures graves et par des difficultés socio-économiques incontestables, il est urgent de rétablir un dialogue national franc pour obtenir un consensus fort et la restauration de la confiance entre tous les acteurs de notre jeune démocratie, conditions sine qua non de la réconciliation dans le respect des différences et de la pluralité des visions et des ambitions.
2. Pour tirer les enseignements des graves problèmes soulevés par les élections du 30 juillet et éviter de les répéter, il est nécessaire de mettre en place un mécanisme crédible qui permette une évaluation approfondie et objective des dysfonctionnements reconnus par tous à des degrés divers.
3. Il est aussi urgent d’organiser un audit consensuel du fichier électoral dans la perspective de 2019.
4. Il est souhaitable, qu’à défaut d’une institution réellement autonome, un ministre délégué auprès du Ministre de l’Intérieur, personnalité consensuelle issue de la Société civile, du monde universitaire ou officier supérieur à la retraite, ait les pleins pouvoirs sur l’organisation des futures élections au Sénégal.
5. Ceci pourrait être accompagné d’un large échange de tous les acteurs concernés sur la CENA, sa pertinence et son avenir parmi les institutions de la régularité et de la transparence électorales.
6. Il est aussi utile et nécessaire de soutenir le rôle et d’appuyer au plan logistique les organisations de la société civile dont l’action et la facilitation ont souvent aidé notre pays à éviter les solutions extrêmes et à renforcer ses acquis démocratiques.

Au cours de la prochaine législature, nous nous réjouissons à l’avance que nos propositions   innovantes   sur   la  famille, les   femmes, les  jeunes, la Diaspora, le  foncier, l’agriculture, l’éducation, la santé, les infrastructures, les transitions numérique, écologique et énergétique, la nouvelle   gouvernance des  territoires et des terroirs,   la réforme et le rééquilibrage des institutions et le renforcement des missions du Parlement, seront entendues et défendues à l’Assemblée nationale afin de prouver que notre pays n’est pas exclu des futurs radieux et que SENEGAAL DEY DEM.

FAIT À DAKAR LE 17 AOÛT 2017

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