Référendum constitutionnel au Mali: IBK jette l’éponge, jusqu’à nouvel ordre

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Le président Ibrahim Boubacar Keïta (ici le 15 août 2017 à son arrivée à Ouagadougou après l'attentat au restaurant Aziz-Istanbul) a décidé de surseoir à l'organisation d'un référendum constitutionnel au Mali. Il l'a annoncé dans la nuit du 18 au 19 août. © Ahmed OUOBA / AFP
Le président Ibrahim Boubacar Keïta (ici le 15 août 2017 à son arrivée à Ouagadougou après l’attentat au restaurant Aziz-Istanbul) a décidé de surseoir à l’organisation d’un référendum constitutionnel au Mali. Il l’a annoncé dans la nuit du 18 au 19 août.
© Ahmed OUOBA / AFP

Dans une adresse solennelle aux Maliens dans la nuit de vendredi à samedi,  le président malien Ibrahim Boubacar Keïta , a décidé de surseoir au référendum sur le projet de de révision sur la nouvelle Constitution . Sur la question, deux camps, partisans et opposants de la révision constitutionnelle, se défiaient de plus en plus ouvertement.

Plus question, jusqu’à nouvel ordre, d’organiser un référendum sur le projet de nouvelle Constitution. Le président malien IBK, s’adressant aux Maliens très tard dans la nuit de vendredi à samedi à la télévision nationale, a déclaré : « J’ai décidé, en toute responsabilité, de surseoir à l’organisation d’un référendum sur la révision constitutionnelle. Pour le Mali, aucun sacrifice n’est de trop ! »

Pour justifier sa décision, le président IBK évoque les tensions perceptibles sur le terrain ces derniers temps, au sujet du référendum. « J’ai enregistré avec inquiétude la montée des radicalités. Ces alarmes, nous les avons partagées, vous et moi. Je vous ai entendu exprimer vos craintes de voir notre cher pays dériver vers des affrontements tragiques ».

Incontestablement, le chef de l’Etat malien a tenu un discours d’apaisement. Il s’est même déclaré prêt à ouvrir un dialogue inclusif et dépassionné sur le sujet : nous devons nous écouter, a-t-il poursuivi.

Peu avant son allocution, autre geste de décrispation, IBK a reçu au palais présidentiel une délégation de la plateforme « Touche pas à ma Constitution », plateforme très présente sur le terrain de la contestation.

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