La Couverture maladie universelle qui est une aubaine pour une certaine couche de la population, pourrait devenir à la longue, une arme de destruction du fonctionnement normal des structures de santé au Sénégal. C’est du moins la conviction de Mballo Dia Thiam, Secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (SUTSAS).
« Cette politique bénéfique pour les populations risque d’être une menace réelle sur le fonctionnement des structures sanitaires à cause des retards récurrents et chroniques des remboursements, gages d’un fonctionnement optimal dès lors qu’elle constitue une opportunité de prise en charge sanitaire et de réduction des dépenses catastrophiques », a dit M. Thiam.
Ces syndicalistes s’offusquent de la « modicité » des subventions allouées aux établissements publics de santé de niveaux 1 et 2 ainsi que les retards de versements des fonds de dotations. Pour Mballo Dia Thiam et ses camarades, cette situation constitue une source de « précarisation » des ressources, de tensions de trésorerie et par conséquent, de crises sociales.
Et pour eux, il faut « revisiter » les critères d’allocation et d’arbitrages internes.
source : Leral