Face à la presse hier après-midi, dans la salle de conférence de la Sonacos Lyndiane de Kaolack, Pape Dieng a avoué que les déclarations faites sur la privatisation de de la Sonacos S.A, ont impacté négativement sur les relations de cette usine. « On dit, privatise, les banques nous disent, qu’est-ce qu’on doit faire ? Est-ce qu’on doit financer ou pas ? Quand est–ce que cela va se faire ? Je le dis haut et fort, il n’y a rien de nouveau.
Le fait de parler de la privatisation sans précaution oblige les banques à se dire, on veut avoir quelque chose de clair. Et le fait d’avoir parlé de la privatisation, a inquiété tous ceux qui travaillent directement avec la Sonacos S.A », a regretté le patron de la Sonacos S.A, au micro de DakarActu.
Avant de préciser : « quand les bailleurs investissent, ils doivent investir dans une structure qui a une stabilité. Maintenant, si vous dites que cela va changer, on va passer d’une société nationale à une société privée, la première préoccupation, c’est de dire, attendons ».
Parlant de son bilan à mi-parcours au niveau de la boite, M. Dieng d’ajouter, « quand je suis arrivé c’est l’Etat qui payait les salaires. Maintenant, c’est la Sonacos qui paie tous les salaires ». En perspective, l’usine compte remettre sur le marché l’huile « Niani » et l’huile « Ninal ». La Sonacos va mettre sur le marché au mois d’octobre 10 millions de litres d’huile « Ninal » et deux millions de litres «de « Niani ».
« Nous avons importé un bateau de 10 milles tonnes d’huile de « Soja », nous allons raffiner cette huile brute pour en faire de l’huile « Ninal ». Cette huile sera vendue en dosettes, en carton de 4×5 litres et en cartons de 12 litres. A partir du mois d’octobre, on aura cette huile sur le marché« , a annoncé Pape Dieng. Une enveloppe financière de 20 milliards sera mise sur la table pour la mise à niveau de l’ensemble des usines de la société.
source : Leral