Tout ne semble pas tourner comme sur des roulettes chez le Président Macky Sall. Interrogé sur la situation de son parti, l’Alliance pour la République, Lamine Bara Gaye, chargé des élections à Mbacké, n’a pas tourné en rond.
« Je suis très inquiet pour la situation de mon parti. L’APR est un outil politique qui nous a permis d’accéder au pouvoir en 2012. Mais, aujourd’hui, je suis au regret que le parti n’est pas administré. On n’a jamais vu Mbaye Ndiaye, en tant que directeur des structures du parti, faire des tournées pour s’informer de la situation du parti.
Le Président Macky Sall a coopté des gens par ci par là. Le degré de positionnement d’un responsable dans un parti, doit être sa représentativité électorale. A part la confiance du président de la République, c’est la représentativité électorale. Mais, si on jette un œil sur le nouveau gouvernement et les directions nationales, on se pose certaines questions. On n’offre pas une position politique, il faut la mériter. Et malheureusement, je constate que notre parti ne fonctionne pas comme tel.
Il n’y a aucune instance de dialogue dans le parti. Le départ de Thierno Alassane Sall est un exemple. Lorsqu’il a menacé de quitter, le parti n’a pas usé de la médiation pour essayer de le faire changer de position. Les sages du parti, les femmes ou des membres du gouvernement auraient dû aller le voir. Mais, personne ne l’a fait. Et qu’on le veuille ou pas, Thierno Alassane Sall est une réalité politique dans la commune de Thiès. Je pense qu’un parti doit avoir de structures de médiation pour raffermir les rapports en temps de conflit », a dit le cadre républicain dans un entretien accordé au journal « Le Quotidien », dans sa parution du jour.
Pour éviter tous ces problèmes, Lamine Bara Gaye indique : « que Macky Sall et la direction du Parti se ressaisissent ! On voit que Me Wade n’a même pas fait le deuil du Khalife général des Tidianes pour tirer sur le pouvoir. Al Amine est parti vendredi et Wade convoque son Comité directeur, crache sur le dialogue et déclenche les hostilités. Il va faire aussi une tournée nationale. C’est parce qu’il s’est dit que le pouvoir est prenable par le PDS. Qu’on le veuille ou non, Wade et même Khalifa Sall, constituent de sérieuses menaces à la réélection de Macky Sall en 2019 ».
Ses camarades l’entendront certainement.
source : Leral