Le président de la République, Macky Sall, a demandé mercredi au gouvernement, de prendre « toutes les dispositions requises « en vue de l’inauguration et du fonctionnement effectif, le 7 décembre prochain, de l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD)« .
Selon le communiqué du conseil des ministres qui a eu lieu le même jour, le chef de l’Etat a rappelé l’« importance primordiale » qu’il accorde à la modernisation des transports aériens, dans le cadre du Plan Sénégal émergent ».
Tenant compte de l’intérêt accordé à ce secteur, il a invité « le gouvernement à prendre toutes les dispositions requises, en vue de l’inauguration et du fonctionnement effectif de l’AIBD, le 7 décembre 2017« .
Macky Sall a aussi demandé au gouvernement de « veiller particulièrement, à la prise en charge intégrale de toutes les recommandations relatives à la sécurité et à la sûreté aériennes » au Sénégal.
Le président de la République a préconisé « la professionnalisation de la fonction +sécurité et sûreté aéroportuaires+ » et a appelé à « renforcer les personnels et les dispositifs de motivation des forces de sécurité mobilisées« .
Macky Sall estime, selon le communiqué du conseil des ministres, qu’il faut « envisager le recours complémentaire aux sociétés privées de contrôle de sécurité, à l’image des grands aéroports de classe mondiale » .
Il a par ailleurs demandé au Premier ministre de présider « au courant du mois d’octobre 2017« , un conseil interministériel consacré à l’ouverture et au développement de la plateforme aéroportuaire de l’AIBD.
« En outre, poursuit le communiqué, le président de la République invite le gouvernement à intensifier la mise en œuvre du programme de rénovation des aéroports régionaux, notamment de Saint-Louis, Matam (nord), Ziguinchor et Cap Skirring (sud), et à assurer la mise en service prochaine des aéronefs récemment acquis par la nouvelle compagnie aérienne nationale. »
Lancés en décembre 2007 par l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, les travaux de l’AIBD ont connu beaucoup de retards.
La société turque Summa-Limak a pris en main le chantier en fin 2016, après l’arrêt des travaux par la société saoudienne Saudi Bin Laden Group, qui était entrée en conflit avec l’État du Sénégal.
source : Leral