Le Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio a été conçu sur la base de sources alternatives de financement comme Eximbank Turquie, a indiqué, samedi, le président de la République, Macky Sall.
« Nous avons pu, à force d’imagination, trouver, parfois, des formules qui n’étaient pas des formules classiques de financement », a dit le chef de l’Etat, expliquant que lorsque’il s’était agi de démarrer les travaux de l’AIBD, « le Sénégal a créé un mode de financement par une redevance aéroportuaire ».
Par ailleurs Macky Sall qui accompagnait son homologue Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré qui visitait le nouvel aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et le CICAD a souligné que « le montage financier a été fait sur la base des loyers depuis une dizaine d’années ».
« Moins une perte de temps, sur la base du contrat de location que nous lui faisons, l’investisseur s’endette auprès des banques et nous, nous avons un contrat.
C’est une combinaison à la fois d’un investissement public sur le budget, sur des sources alternatives comme Eximbank », a-t-il fait savoir.
Macky Sall a indiqué que la vision permet de se projeter sur l’avenir et de programmer les réalisations avant d’ajouter qu’ »aujourd’hui, la question de coût n’est pas la plus essentielle ».
« C’est la combinaison de toutes ces solutions qui permet d’avancer, puisque nous sommes, quand même, des pays sans ressources exceptionnelles, des pays en voie de développement et nous nous battons pour arriver à ce développement, cette émergence », a insisté le président de la République du Sénégal.
Il a estimé que « c’est par la volonté et le travail de tous les sénégalais, des entreprises sénégalaises et l’effort public qui a permis d’en arriver là ».
« Le passage de l’autoroute a créé l’opportunité de développement ce pôle urbain de Diamniadio sur 1600 hectares, qui va être un tampon entre le nouvel aéroport (AIBD) et la ville de Dakar.
Donc, naturellement, le secteur privé prend le relais et aujourd’hui, nous avons beaucoup d’entreprises privées qui vont s’installer et le parc industriel est là », a-t-il souligné.
Selon le chef de l’Etat, « le financement de tout ce programme-là n’est pas que public, il y a aussi une part du financement privé.
L’Etat met l’infrastructure de vase, la voies de communication, les routes, les autoroutes et, plus tard, le Train express régional (TER), en cours de réalisation, pour faciliter la mobilité. Pour le reste, le secteur privé va prendre le relais ».