Le Sénégal qui rit, le Sénégal qui pleure !

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A quand la fin de la galère pour le peuple ? Cette question s’impose car le constat est que malgré les lendemains enchanteurs que ne cessent de lui promettre ses dirigeants, son niveau de vie ne cesse de baisser. Au même moment il est obligé de supporter le train de vie de ceux qui sont censés le tirer de la misère qui augmente de façon exponentielle. Il urge de remédier à ces disparités car à force de trinquer, le peuple finit par se saouler et bonjour les dégâts.

Aujourd’hui le constat unanime est que la vie est devenue…invivable pour la majeure partie du peuple dont l’existence se pose en termes de survie. Ses droits élémentaires qui sont  se nourrir, se soigner et  l’éducation sont devenus problématiques à cause de la cherté de la vie. Ceux qui ont la chance de travailler s’en sortent difficilement  à cause des salaires qui la plupart du temps, sont engloutis par la demande sociale interne qui ne cesse de s’accroitre.

De sorte que les populations s’adonnent journellement à un jeu d’équilibriste pour assurer la nourriture de leur famille, la biennommée DQ. Une situation que les politiques exploitent pour leur tenir des promesses mirobolantes qu’ils s’empresseront d’oublier une fois aux commandes. Laissé à lui-même, le peuple se débrouille du mieux qu’il peut pour tirer la queue du diable dont certains esprits inspirés disent même qu’elle a été coupée à force d’être tirée.

Pourtant il aurait suffit que les richesses  du pays soient distribuées de manière équitable pour que les populations soient soulagées du fardeau qui pèse sur leurs épaules. Non seulement elles  ne voient pas les retombées de leurs ressources halieutiques, minières et autres mais elles sont aussi obligées de supporter le train de vie extravagant des dirigeants. Les produits de consommations sont hors de prix du fait des taxes et autres Tva que des gens désabusés, ont vite fait de qualifier, de «taxe sur le ventre affamé ».

Par exemple les autorités pour expliquer parfois la crise, ne se privent pas d’indexer la flambée des prix du baril du pétrole. Pourtant, le prix du baril  a considérablement baissé depuis l’accession du Président  Sall au pouvoir en 2012 passant de 102 ,3 dollars à 51 dollars aujourd’hui. Malgré cette chute de moitié, le prix du transport est toujours haut perché pour les gorgorlous. Même si le prix du carburant a baissé, il n’y a eu aucune incidence sur le prix du transport. Parce que l’Etat et les transporteursse sont accordés sur le dos des clients.

Ce qui est choquant dans cette situation, est le fait que les citoyens n’ont que leurs yeux pour pleurer, les associations de consuméristes qui devaient prendre leur défense, loin de venir à leur secours, les consomment plutôt avec  la complicité de l’Etat. Aujourd’hui, l’école publique est au plus mal, la santé agonisante, ce sont toujours les populations les moins nanties qui payent les pots qu’ils sont loin d’avoir cassés.

Pourtant si nos dirigeants envoyaient leurs enfants dans les écoles publiques et se soignaient dans nos structures sanitaires, nul doute que les choses auraient été autres. Malheureusement  leurs fils étudient dans les écoles étrangères les plus huppées et eux-mêmes se soignent dans les structures sanitaires ultra modernes d’Europe et d’Amérique. Alors à quand la fin du Coumba am ndèye et Coumba amoul ndèye ? ( Deux poids, deus mesures en français: Ndlr)

source : Leral

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