Ce week-end à Boston, la célèbre université américaine de Wellesley a accueilli le gotha mondial des militantes des droits des femmes. Y ont participé de nombreuses personnalités politiques, des femmes scientifiques dont des neuro-physiciennes spécialistes du cerveau, des activistes parmi lesquelles l’ancienne Panthère Noire Angela Davis qui a marqué le mouvement de révolte des noirs-americains, aujourd’hui professeur à l’Université de Californie à Los Angeles ou la porte-parole des gouvernements successifs de François Hollande, la brillante jeune ancienne ministre de l’Education nationale d’origine maghrébine Najat Belkacem.
Mimi Touré y a partagé un panel avec son ancienne collègue Ministre de la Justice Christiane Taubira, avocate inlassable de la réparation des préjudices liés à l’esclavage. A cette occasion, en langue de Shakespeare, l’ancien premier ministre Mimi Touré a théorisé l’accélération des changements par une alliance des organisations des femmes et des jeunes car selon elle, les deux groupes ont tous les deux intérêt au changement et représentent à eux deux 80% de l’électorat.
Elle a aussi indiqué que les pays du Sud sont aujourd’hui à l’avant-garde des luttes pour les droits des femmes et elle préconise une alliance mondiale de solidarité et de soutien mutuel.
Comme pour faire écho à distance aux récents propos de sa camarade de parti Zahra Iane Thiam, Mimi Touré de dire «ceux qui pensent pouvoir forcer les femmes engagées hors de l’arène politique seront eux mêmes défaits car ils apprendront à leur dépens que la résilience et le courage des femmes sont sans limite car en dépit des tentatives de brimades et d’agressions de toutes sortes les femmes continueront à gagner leur combat car elles sont fortes et déterminées ».
source : Dakar Actu