L’année 2017 tire à sa fin mais laisse des traces qui resteront gravées dans nos mémoires. Un fait qui a marqué l’année c’est le saccage de la maison du parti socialiste qui a valu l’arrestation et le déferrement du maire de la Médina, Bamba Fall, et de quelques jeunes du parti, poursuivis pour tentative d’assassinat, violence, voie de fait, destruction de biens appartenant à autrui, injures publiques et menace de mort.
À leur suite, le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall sera arrêté suite à un audit des finances de sa mairie par l’Inspection Générale d’Etat.
Arrivées les élections législatives, Khalifa Sall sera désigné comme tête de liste de Manko Taxawou Sénégal. Ses avocats déposeront une demande de liberté provisoire qui sera refusée par le juge à la date du 25 Novembre et son immunité parlementaire levée malgré la mobilisation de l’opposition.
Il est envoyé devant le juge correctionnel mais l’affaire sera renvoyée au 3 janvier 2018.
D’autres dossiers qui ont marqué cette année sont ceux de la chanteuse Amy Collé Dieng, Penda Ba militante du parti au pouvoir et de la journaliste de Touba Tv.
L’insulteur public Assane Diouf arrivé à Dakar sera cueilli par les éléments de la division des investigations criminelles et après une première audition il a été libéré avant être cueilli quelques temps après… suite à ces sorties musclés contre certains dignitaires religieux notamment Serigne Bass Abdou.
Un autre artiste sera empêtré dans une affaire de faux billets. Baba Ndiaye plus connu sous le nom de Ngaaka Blindé a été arrêté avec plus de 5 millions de nos francs.
Déféré au parquet, il a fait face au juge d’instruction qui l’a placé sous mandat de dépôt ainsi que 4 autres personnes. 2017 a été aussi une année de lutte contre le terrorisme au cours de laquelle plusieurs personnes dont l’Imam Alioune Ndao ont étés présentées en chambre criminelle spéciale.
Autre fait qui a marqué l’année c’est l’arrestation de Moise Rampino et Cheikh Gadiaga par la section Recherche de la gendarmerie.
Fondateur d’un journal en ligne, Cheikh se servait de cette tribune pour s’en prendre à des personnalités de la République qu’il traitait de tous les noms d’oiseaux. Cité dans l’affaire, Gaston Mbengue s’est lavé à grande eau…