Depuis un certain temps, le pays est secoué par une spirale d’accidents de la route. Et les 92% sont causés par le facteur humain, affirme Pr Adjaratou Wakha Aidara Ndiaye, directrice exécutive de l’Ong Partners West Africa Senegal.
Ainsi, pour mieux renforcer la collaboration entre la population civile et les Forces de défense et de sécurité afin de lutter contre la criminalité routière, une journée portes ouvertes a été organisée ce matin par l’Ong.
Au cours des échanges avec la population, le commissaire Mandjibou Leye, a relevé le fait que le corridor malien était au coeur de beaucoup d’accidents mortels.
L’année dernière à la même période, vingt (20) accidents mortels ont été répertoriés dont treize (13) étaient causés par les camions maliens.
Fort heureusement, le renfort en personnel a permis de jalonner tout l’axe. » Sur tout l’axe, dans le secteur de compétence de la police, il y a des agents qui sont là pour pousser les conducteurs à rouler doucement, surtout en agglomération. Ça a déteint, sur les statistiques de cette année « , indique Mandjibou Leye.
En effet, cette année les statistiques notent huit (8) accidents mortels, dont les cinq (5) sont survenus dans des ruelles. » Le corridor n’est pas impliqué « , déclare-t-il.
Ainsi, Mbour zone économiquement très remuant a été coopté parmi les départements ciblés dans le projet de sécurité routière initié par Partners West Africa Senegal.
» Depuis deux semaines, on est en train de vivre une » épidémie » d’accidents. On a l’impression que c’est un virus, une bactérie qui est en train de se propager « , se désole le Pr Aidara.
Selon elle, il y a un problème de comportement qui se pose. Et que les responsabilités sont partagées à tous les niveaux.
» Le manque d’éducation, l’incivisme, le non-respect du code de la route, mais également le non-respect d’autrui sont autant de facteurs qui font qu’on vit cette période au Sénégal « , assure-t-elle.
Source : Seneweb