Le trafic de faux médicaments a atteint des proportions inquiétantes, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les personnes qui meurent de l’utilisation de ces traitements falsifiés ou de caractère inférieur serait de 100 000 par an d’après l’OMS. Depuis 2013, 42% des médicaments saisis dans le monde l’ont été sur le continent africain. Cette fréquence s’explique par la faiblesse des système des santé et la pauvreté.
S’il est difficile de connaître la provenance de ces médicaments en raison des précautions que prennent les trafiquants pour ne pas se faire prendre, il faut en revanche reconnaître que 30 voire 60% des médicaments mis en circulation viennent de la Chine et de l’Inde, rapporte l’Afp.
Le commerce est tellement florissant que la Fédération internationale du Médicament a estimé qu’il suffit d’un investissement de 1000 dollars pour générer 500 000 dollars de profit.
Face à un tel fléau qui fait beaucoup de victimes en Afrique, les dirigeants du continent se sont mobilisés. Ainsi, le 18 janvier prochain, sept chefs d’Etat africains (Togo, Congo-Brazzaville, Ouganda, Niger, Sénégal, Ghana, Gambie) se réuniront pour signer l’initiative de Lomé qui vise à criminaliser le trafic de faux médicaments.
source : Dakar Actu