Le 7 février 2020, le ministre norvégien du Climat et de l’Environnement, Sveinung Rotevatn, a annoncé viser une réduction d’au moins 50 % des émissions de gaz à effet de serre du pays.
La Norvège est le premier pays producteur d’hydrocarbures en Europe de l’Ouest. Il dispose également de la plus grande concentration de voitures électriques, par rapport à la population. Toutefois, en 2018, son niveau d’émission dépassait encore de 1,1 % le niveau référent de 1990. Avec ces annonces, la Norvège dit vouloir entraîner l’Union européenne, dont elle ne fait pas partie, dans son sillage. Ses objectifs sont en accord avec ceux du projet Green Deal, mené par la nouvelle présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula van der Leyen. Pour rappel, l’Accord de Paris, entré en vigueur le 4 novembre 2016, prévoit que tous les pays signataires mettent à jour leurs objectifs climatiques tous les cinq ans. A ce jour, seuls le Suriname, les îles Marshall, le Chili, la Mongolie et la Moldavie ont soumis leurs nouvelles ambitions.