Le Sénégal à la recherche de « politiques publiques intégrées et novatrices »

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SEM Macky SALL - Président de la République du Sénégal
SEM Macky SALL – Président de la République du Sénégal

«L’urbanisation durable du continent africain, et plus particulièrement la démographie galopante de ses villes». Tel est le thème de la Journée de l’Afrique organisée hier, jeudi 27 février à Dakar, par la Banque européenne d’investissement (Bei), en collaboration avec OnuHabitat. La rencontre qui a réuni des maires, des ministres, des dirigeants d’entreprises, des universitaires du monde entier, devra permettre de trouver des solutions pour bâtir des villes durables pour l’avenir de l’Afrique. Elle a été présidée par le Chef de l’Etat, Macky Sall

Face à l’encombrement, la pollution, les problèmes de mobilité, d’assainissement, de santé, entre autres, qui font le quotidien des populations, l’Afrique est à la recherche de solutions pour bâtir des villes durables pour son avenir. Des ministres, des maires, des dirigeants d’entreprises, des universitaires, des représentants de la société civile ont partagé leur expérience et leur savoir-faire pour une urbanisation rapide.

Portrait de SEM Macky SALL - Président de la République du Sénégal © Malick MBOW
Portrait de SEM Macky SALL – Président de la République du Sénégal © Malick MBOW

C’était hier, jeudi 27 février, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique présidée par le Chef de l’Etat, Macky Sall. Axée sur le thème : «L’urbanisation durable du continent africain, et plus particulièrement la démographie galopante de ses villes», la rencontre organisée par la Banque européenne d’investissement (Bei), en collaboration avec Onu-Habitat, a permis de réfléchir sur des mesures pour l’amélioration des villes africaines. «Il faudra prendre en charge les problèmes de plus en plus aigus qui font le quotidien des grandes agglomérations. Je pense à l’insécurité, à l’insalubrité.

Et à la pollution et toutes ces fragilités affecteront l’Afrique de façon encore plus pressante si le rythme de son développement ne soutient pas celui de la croissance démographique», a déclaré Macky Sall. Pour étayer son propos, le chef de l’Etat qui a rappelé des prévisions faisant état que, d’ici 2050, la population africaine dépassera 2 milliards d’habitants, a laissé entendre que les défis seront «très complexes» à cet horizon. Ce qui lui a fait dire que «c’est une réalité qu’il faut prendre en charge dès à présent par des politiques publiques appropriées, c’est-à-dire intégrées et novatrices ; d’où la nécessité d’une lecture lucide du concept du Dividende démographique qui veut que la jeunesse du continent soit son atout, au moment où d’autres font face à un vieillissement de leurs populations».

Toutefois, selon Macky Sall, «le Dividende démographique ne sera en effet bénéfique à l’Afrique que pour autant qu’on aura préparé notre jeunesse à une vie productive. Et, ceci, par une éducation, une formation professionnelle adaptée aux besoins de nos pays et aux réalités changeantes du monde». Toujours pour rendre les villes africaines durables, Macky Sall mise sur le «financement des besoins en services publics, en infrastructures de base».

Dans ce même ordre d’idées pour une urbanisation durable des villes africaines, la directrice générale du Bureau régional de développement et de prestation de services pour l’Afrique de l’Ouest de la Banque africaine de développement (Bad), Marie-Laure AkinOlugbade, dira : «nous pensons qu’avec des politiques urbaines adéquates, avec des investissements appropriés, l’urbanisation présente de réelles opportunités pour transformer les villes en véritable moteur de croissance économique qui serait tirée par la demande intérieure, la consommation, une vraie classe moyenne, mais aussi l’intégration régionale notamment l’intégration continentale avec la Zone de libre échange (Zlecaf) qui se met en place, mais également l’innovation technologique et puis des préoccupations pour la durabilité globale pour la maintenance de tout ce qui est entrain d’être fait». Sur ce, elle appelle à une «une véritable décentralisation politique et financière» et à un «soutien des villes pour augmenter les recettes intérieures».

Non sans préciser qu’il faut «beaucoup travailler dans les zones rurales des villes, pour fixer cette population qui a tendance à venir en ville. Et, pour cela, il faut qu’on arrive à combler ce faussé qu’il y a entre les capitales et les villes secondaires».

source : Sud Online

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