CORONAVIRUS : ET SI ON REVENAIT A L’ESSENTIEL !!! Par Malick MBOW architecte, A4 perspectives.com Le 21 avril 2020.

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DJOGO THIAM ©Malick MBOW©Malick MBOW

Pourquoi imposer le voile aujourd’hui alors que les autres portaient le masque depuis plusieurs siècles.

Durant plusieurs années un débat a fait le tour de l’Europe ensuite le tour du monde : une interdiction formelle du port du voile.

Le coronavirus nous impose de masquer toutes les parties de notre corps sensible ayant un contact avec l’extérieur et en plus une mesure de distanciation pour éviter à tout prix – au moins un mètre-le rapprochement entre deux individus.

Le coronavirus est ce qu’il est entrain, au-delà de nos croyances individuelles,  de nous rassurer sur une chose : les règles élémentaires et les normes de vie en société comme il nous en impose la conduite en ce moment.

Le coronavirus ne nous rappelle-t-il pas, qu’au-delà du progrès de la médecine et de la science, que la vie éternelle n’existe pas ici bas sur terre ?

Le coronavirus ne distingue pas de couleurs de peau, ne fait pas de différence entre le riche, le pauvre, le chef, le roi, les administrés et sujets, le père, la mère, les grands parents  et que quelque fois peu d’enfants ou de jeunes font l’exception. Ne sommes-nous pas tous égaux devant cette pandémie pour ne pas dire calamité ?

Le coronavirus nous rappelle un confinement, qui dans certains pays ou dans le passé à travers l’histoire humaine « nazisme, l’apartheid » se traduit par une interdiction de liberté de marcher, de courir,  de se déplacer d’un lieu à un autre  sans laisser-passer, juste une liberté de vivre.  N’est -ce pas aujourd’hui une dictature que nous nous sommes par ailleurs imposés pour punir nos semblables par une liberté dite  « surveillée » ?

Le coronavirus ne nous interroge-t-il pas sur notre manière de vivre, bien que virus,  c’est-à-dire vivant et infiniment invisible, il ébranle toutes les grandes puissances de ce monde ; malgré nos bombes nucléaires et autres sophistiquées technologies et progrès  de la science, nous sommes impuissants devant ce phénomène terrible destructeur de l’humain et ses ensembles de créations plus précisément son économie qui demeure son seul objectif pour gérer et diriger ce monde à travers les BM,  les FMI,  les ONU, les BIT, les OMS et que sais-je. Ce petit machin vient bouleverser tout un ordre établi et finira par imposer un nouvel ordre économique mondial avec tout ce que cela comportera comme incertitudes.

Le coronavirus ne nous appelle-t-il pas à plus d’humilité, à une hygiène de vie, à une forme de vie beaucoup plus mesurée et normée, à un respect de la différence, le tout  dans son essentiel, c’est-à-dire la vie normale, la reconnaissance de l’homme en tant qu’homme, la femme en tant que femme, l’enfant en tant qu’enfant.  Tous ces enseignements se retrouvent dans ce que nous avons de plus vrai : les versets du coran, les versets bibliques et dans tous les écrits des religions révélées. N’est-ce-pas ?

Le coronavirus peut être, en désespoir de cause, un mal pour un bien si l’être humain saisit l’occasion  pour croire en l’homme dans toute sa grandeur, en ce sens qu’il est ce que Dieu a créé de plus cher  et ainsi donner plus de considération au remède de l’homme qui est l’homme là ou la science, l’économie ont tous échoué si l’on s’en remet encore aux règles-barrières ou gestes-barrières qui ne sont ni arme nucléaire, ni arme biologique, ni puissance financière mais qui sont tout simplement le respect d’autrui que j’appelle le carré « A choix » un volume de protection un mètre cube cinquante  considéré comme notre maison éternelle ici bas et au-delà ?

Le coronavirus nous dit enfin après plusieurs siècles de vie sur terre que ce n’est pas le moment de proposer un meilleur partage qui ne se basera pas sur des acquis venant d’héritage, mais tout simplement sur le meilleur partage  des espaces de vie pour chaque être humain et que la vie de chaque humain dépendrait de son prochain ; ainsi l’équilibre du « juste vivre » se fera naturellement car les plus riches apprendront aux plus pauvres à pécher. Aussi, l’homme sera l’essentiel de l’homme au-lieu de ce considérer comme un animal qui meurt sans sépulture. Quelle tristesse ce sera vraiment le destin de l’être humain sur cette terre si…

Réveillons-nous de notre profond sommeil et regardons notre monde en face.

Il y’a quelque chose derrière : POUR MOI C’EST LA VOLONTÉ DE DIEU.

Malick MBOW architecte

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