Produit par Kaspersky, les résultats du Bulletin trimestriel sur la cybersécurité au Maroc mettent en évidence trois tendances fortes au Maroc concernant l’ingénierie sociale, les menaces locales et le rôle des serveurs hébergés sur le territoire. Globalement, le rapport souligne que l’ingénierie sociale constitue la principale méthode de propagation des programmes malveillants.
L’enquête, réalisée à l’aide du réseau Kaspersky Security Network, fait ressortir trois tendances fortes, à savoir : l’ingénierie sociale où le Maroc est à la 32e place mondiale, les menaces locales (48e rang mondial) et le rôle des serveurs hébergés sur le territoire (61e position mondiale).
Selon le bulletin de Kaspersky, plus de 13,4 millions cyberattaques entre avril et juin 2020 ont été recensées. Dans le détail, plus de 3.622.644 incidents liés à des logiciels malveillants téléchargés depuis Internet ont été détectés entre avril et juin 2020. Au total, 27,6% des utilisateurs de Kaspersky Security Network ont été victimes au cours de cette période de menaces véhiculées par le Web. Le Maroc se place ainsi au 32e rang mondial des pays touchés par les menaces informatiques associées à la navigation sur le Web. Les quatre pays ayant le pourcentage le plus élevé d’utilisateurs attaqués par des menaces véhiculées par le Web au cours de cette période sont la Biélorussie (39,9%), l’Algérie (37,9%), la Moldavie (36,6%) et l’Albanie (36,3%).
Pendant le second trimestre 2020, les solutions de Kaspersky ont détecté 9.841.879 incidents de logiciels malveillants en local sur les ordinateurs utilisant Kaspersky Security Network au Maroc. Au total, 41,9% des utilisateurs ont été victimes de menaces locales entre avril et juin, ce qui positionne le Maroc à la 48e place mondiale. «La protection contre de telles attaques nécessite non seulement une solution antivirus capable de traiter les objets infectés mais également un pare-feu, une fonctionnalité anti-rootkits (un processus caché qui modifie le comportement du système d’exploitation voire de son noyau) et un contrôle sur les périphériques», précise Kaspersky.
Sources : KASPERSKY