Par Pierre-Henri de Menthon le 21.08.2020
Les banques ont renouvelé leurs états-majors. En puisant notamment dans la promotion de l’Ena Senghor, celle d’Emmanuel Macron.
Nicolas Namias et Sébastien Proto sont ISSUS DE LA PROMOTION SENGHOR DE L’ENA, CELLE D’EMMANUEL MACRON.
NATIXIS – SOCIÉTÉ GÉNÉRALE – MONTAGE CHALLENGES
Nicolas Namias et Sébastien Proto. Deux quadras aux dents longues issus de la promotion Senghor de l’Ena, celle d’Emmanuel Macron. L’un a été désigné dans l’urgence à la tête de Natixis (BPCE), l’autre monte une marche à la Société générale et est désormais considéré comme le probable successeur de Frédéric Oudéa, à la tête de la banque depuis 2008. Directeur financier de BPCE, Nicolas Namias fils et frère de célèbres journalistes a fait carrière dans le groupe issu de la fusion des Banques populaires et des Caisses d’épargne avec un aller-retour à Matignon sous Jean-Marc Ayrault a donc été bombardé au coeur de l’été à la tête de la banque d’investissement Natixis.
Natixis malmené
« Son prédécesseur, apprécié et compétent, a clairement servi de fusible », explique le chasseur de tête Thierry Carlier Lacour (Traditions & Associés). Nommé DG il y a deux ans, Francois Riahi, lui aussi énarque, avait dû gérer plusieurs dossiers délicats, dont celui d’H2O, une structure intégrée à Natixis bien avant son arrivée qui a désagréablement surpris la place par ses contre-performances et ses méthodes de gestion. Les révélations du Financial Times sur cette affaire n’ont pas été sans conséquences, notamment sur la confiance des investisseurs. Alors que l’action BNP Paribas a perdu 11% de sa valeur en un an, la facture est trois fois plus lourde pour Natixis.
Nouvelle génération