Art contemporain et naufrage du goût

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NATION

ART CONTEMPORAIN

 

Cette catégorie infatuée et dédaigneuse dite « art contemporain » a de bonnes raisons de s’approprier la qualité d’art pour en un mot vassaliser et bâillonner l’art tout entier. Tout ce qui n’appartiendrait pas au monde de l’art dit contemporain serait de facto plongé dans un anonymat humiliant et le priverait de patronyme.

Auteur

Pierre REKLIN Artiste – Peintre (Abonné)

Publié le 20 septembre 2020

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« Art contemporain », une formule pour définir le territoire protégé d’un art exclusif et idiopathique au sein de l’art en général ? L’art pour tout le monde et l’art contemporain pour les autres…
Une appellation à la mode. Un label de respectabilité. Pourquoi ne pas dire art actuel ? Ce qui serait en accord avec la réalité. Il est clairvoyant de constater que cette catégorie infatuée et dédaigneuse dite « art contemporain » a de bonnes raisons de s’approprier la qualité d’art pour en un mot vassaliser et bâillonner l’art tout entier. Tout ce qui n’appartiendrait pas au monde de l’art dit contemporain serait de facto plongé dans un anonymat humiliant et le priverait de patronyme.

Dans la littérature générale ou spécialisée, il est fréquent de trouver derrière le nom d’un artiste vivant la mention « artiste contemporain ». Dire d’un artiste vivant qu’il est contemporain paraît suspect et problématique. L’oxymore est présent. L’artiste en question ne serait ni artiste peintre, ni sculpteur, ni plasticien, ni musicien ou que sais-je encore, il possèderait un titre de noblesse qui le mettrait d’autorité en dehors et au- dessus des catégories intelligibles.

L’adjectif contemporain sacralise l’homme qui le porte et lui confère de jure une distinction rendant inutile toute précision concernant son véritable métier. Il est contemporain voilà tout. Et cela suffirait pour lui faire une place légitime et autorisée dans le savant algorithme du marché de l’art vivant. Dans une tribune parue dans le Monde en 2010 à propos de l’exposition des œuvres de Takashi Murakami à Versailles, qualifiées de « jouets japonais », l’académicien Marc Fumaroli déclarait : « Pourquoi dissimiler au public le fait que l’art dit « contemporain », cette image de marque inventée de toutes pièces par un marché financier international, n’a plus rien de commun, ni avec tout ce que l’on a appelé « art » jusqu’ici, ni avec les authentiques artistes vivants mais non cotés à cette Bourse ? » Et de citer le sociologue Alain Quemin dans le n°466 du Journal des Arts dans son article intitulé « Question de méthode » :

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« Nous avons décidé de considérer comme « art contemporain » ce qui est défini comme tel par le monde social constitué autour de cet objet, notamment par des instances de qualification et de sélection dont l’activité s’accompagne d’opérations de jugement qui s’appuient sur des valeurs communes ».

Suite à ces réflexions, il est aisé de comprendre que l’art contemporain est une comédie orchestrée par une oligarchie d’intérêt qui manipule malicieusement le verbe et le substantif et se donne ainsi le pouvoir d’asperger d’eau bénite les ignorants. Nous ne sommes pas dans le temps de Prométhée ou celui de la production de vraies richesses artistiques mais dans celui d’Hermès qui est celui de la communication d’un théâtre d’ombres. La grand-messe est dite quand on fabrique de la valeur sans fabriquer de la richesse. La richesse est affaire de culture alors que la valeur est affaire de jeu boursier. Nietzche disait déjà dans  » Ainsi parlait Zarathoustra » « Tout ce qui a un prix a peu de valeur ». Dans un musée ou en présence d’une œuvre d’art, on ne doit pas consommer, on cherche à se cultiver. Paul Cézanne disait que Le Louvre est un livre où l’on apprend à lire. Boire du jus d’intelligence est ce qu’il faut conseiller à nos enfants.

Le retranchement impérial dans lequel s’affiche la griffe « art contemporain » dévoile ainsi sa faiblesse et sa pathologie dissimulatrice. Car il ne s’agit plus d’art bien évidemment. Il s’agit d’autre chose qui ressort d’une forme d’aliénation que les seigneurs du commerce tentent de faire légitimer. Il en va de leurs intérêts financiers, et l’argent qu’ils ont investi ne doit en aucun cas être investi à perte. La publicité mercantile faite autour de l’art dit contemporain ressemble au gavage des oies. Les oies innocentes en meurent et leurs bourreaux s’enrichissent. Large coalition de certaines élites du monde de l’art dont le rôle est de se persuader de ce qu’ils racontent.

L’amour du vide est une maladie moderne dont l’art contemporain est un vecteur de rupture idéologique et politique. Pour enchaîner les hommes il faut d’abord les endormir. Et comme disait Charlotte Perriand « Le vide est tout puissant car il peut tout contenir ». Le sinistre constat est que l’amour du vide est enfanté par des cerveaux vides et fabrique des cerveaux vides. Où est le beau dans tout cela ? L’académicien d’aujourd’hui François Cheng a admirablement réhabilité cette notion de beau. Il fait suite à Platon qui disait que « Le beau c’est la splendeur du vrai ». L’âme humaine drapée dans l’épitoge du beau, une formule que les artistes devraient adopter comme devise. Écoutons André Malraux qui affirmait que l’art devait honorer et transmettre la noblesse de l’homme. Nous ne pouvons oublier que l’art a aussi pour fonction de véhiculer la monstruosité de l’existence, mais qu’il doit toujours le faire sous la forme du beau. Soyons fier d’employer ce mot.

Il est aujourd’hui interdit dans nos prestigieuses écoles d’art de prononcer le mot beau au risque d’être flagellé par les élites auto proclamées de la bien-pensance et du goût qui se perdent en génuflexions devant l’art du dévaloir. L’art n’est pas un dépotoir dans lequel on jette librement ses échecs personnels. Andy Warhol résumait bien l’esprit de notre époque quand il disait qu’il était connu pour sa notoriété. Laissons Edgar Degas lui répondre par : « Il a réussi mais dans quel état ! ». Mais ce n’est pas la fin de l’Histoire. Il faut certes changer ce qui doit l’être mais conserver ce qui vaut. La beauté intemporelle a de l’avenir.

Pour conclure, méditons le propos de Régis Debray : « Nous n’avions pas prévu le retour, flambant neuf, de l’ancien». Et Emmanuel Kant de déclarer : « Est beau ce qui plaît universellement sans concept ».
L’art dit contemporain n’a d’universel que son rejet de la beauté et son ignorance du goût. Les élites financières qui en sont les promotrices se soucient de la culture comme de colin-tampon. Espérons que nos enfants sauront échapper à l’étreinte délétère et pernicieuse des fossoyeurs de l’art.

34 commentairesMasquerCommenter

Jean Harmanil y a 9 heures

L’art contemporain est dans sa globalité à vomir… Rien de bien intéressant. Il faut bien comprendre que l’art moderne (impressionnisme, fauvisme, cubisme, futurisme etc…), qui n’est pas l’art contemporain, s’est toujours construit contre le classique en cherchant d’autres façons de peindre. Les idées sont bonnes au début mais quand on a poncé le champ des possibilités, on arrive déjà à du Rothko, du Newmann ou du Olitski. Se borner dans cette voie ne mène à rien… surtout que je ne vois pas où est le plaisir. Dans un musée qui avait pour sujet la pierre, j’ai vu une « oeuvre d’art » qui se composait de terre meuble sur un socle… Bof bof !

Jean Harmanil y a 9 heures

Si c’est cela être artiste… eh bien, je préfère retourner apprendre à dessiner des paysages et des portraits… là, il y a une joie à créer quelque chose !

fabrice eloyil y a 8 heures

La perte de culture , d’un regard , d’une analyse fait qu’il y a une confusion entre passe-temps , artisan , maître artisan , pseudo artiste et artiste , et enfin la personne qui revisite un thème parce que ce thème , il doit l’accoucher avec ce qu’il est , ce qui le perturbe , ses tripes quoi ! et dans ce cas , pas de pensée , de courant actuel ou d’espoir mercantile . Simplement l’expression de son être …

christian cazenaveil y a 8 heures

en architecture c’est pareil : regarde l’étron à Londres, tous ces efforts pour « faire moderne » et provoquer une hécatombe d’oiseaux qui voient le ciel se refléter dans les vitrages et se fracassent à raison d’ 1 million par an en Allemagne, soit dans les 27 millions en UE!!! Verre, acier, béton, depuis Le Corbusier l’architecture est à vomir, cela donne des quartiers menaçants, déshumanisés; rares sont les édifices incluant de la verdure. Il y a des New York partout!

fabrice eloyil y a 8 heures

Parcourant les salons , les expo et biennales , voir les mentions , les récompenses et les prix attribués permet de jauger dans quelle déperdition notre civilisation chemine . Entre copinage , aveuglement , bizness associatif et spéculation , il ne reste plus de place pour l’ART , et sa reconnaissance .

Lunetieril y a 7 heures

@ christian cazeneuve, une phrase comme « depuis Le Corbusier l’architecture est à vomir » en dit plus sur l’inculture de son auteur que sur l’architecture. Et les pouces en haut abondent tous dans le même sens… FP, bonjour les réactionnaires.

Jean Harmanil y a 7 heures

Lunetier, je ne pense pas être si inculte dans le domaine ! J’apprécie autant les classiques de la Renaissance comme Michel-Ange, qu’un paysage de Turner, qu’une scène de Renoir ou des peintres plus modernes comme Velickovic par exemple. Le problème du contemporain, c’est le savoir-faire. J’associe l’art à l’artisanat… pas nécessairement au concept, ce qui prédomine dans l’art contemporain… Quand je vais chez le boulanger, j’aime y trouver avant tout du pain et du vrai, pas un concept douteux à base de levure, d’eau et de farine ou des baguettes surgelés !

Min02pil y a 6 heures

Une autre façon de déboulonner…

Claude Barateauil y a 4 heures

A Lunetier Vous avez raison de souligner la stupidité d’un tel propos.En plus ,ces mecs qui vomissent partout…c’est dégoûtant! Ne vous occupez pas des pouces,Lunetier,ils ne signifient rien et tiennent lieu d’arguments pour ceux qui ne savent pas quoi dire…

Oceano56il y a 2 heures

Rothko, Newmann… !!? Il faudrait quand même parler d’art contemporain du XXIème siècle et non de trucs d’il y a 50 ans ! On devrait laisser ce débat inutile aux pédicures et aux coiffeurs !

christian cazenaveil y a 2 heures

change de lunettes!

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Alain Minmeisteril y a 8 heures

Art contemporain et naufrage du goût ! OUI …L’ art contemporain est un naufrage du beau et du sensible !!!!!!! Je ne sais plus qui écrivait  » c’est la beauté qui sauvera le monde  » et ben , c’est pas gagné !!!

Alain Minmeisteril y a 8 heures

Un matin à St Petersbourg , je prenais mon petit déjeuner avant de retourner en pèlerinage au musée de l’Hermitage (fabuleux) un couple de français me déclarent  » on l »a fait hier , c’est fantastique  » ce à quoi je répond ,  » c’est quand même plus exaltant et nourrissant que l’art contemporain et les drôleries de Jeff Koons !!  » réponse : ah non , l’art contemporain c’est bien si on nous l’explique , parce que c’est tellement intelligent qu’on nous , on peut pas comprendre ! Est il besoin d’en dire plus ?

DiDemil y a 8 heures

Excellent article auquel je souscris complètement. Quand on tient ces propos, on a tôt fait de vous traiter d’inculte, de beauf, etc… Aussi on s’abstient de commenter alors que l’on ressent confusément tout ce que l’auteur de cette contribution a exprimé. Merci Monsieur Reklin, vous pourriez nous initier à l’art, le vrai, celui de la richesse plutôt que celui de la valeur que promeuvent les marchands d’art mercantiles.

Lunetieril y a 8 heures

Serait-il possible que l’auteur de cet article soit M. Pierre Relkin et non Reklin comme il est écrit. Un petite coquille FP de plus?

arcesil y a 8 heures

Si l’art contemporain est si moche, c’est de la faute à l’immigration massive, qui a fait baisser le niveau !!! (je plaisante)

Lunetieril y a 8 heures

@ arces, l’art dépasse la notion de « beau » et c’est tant mieux.

fangyil y a 8 heures

Tout art reconnu comme tel pourrait être appelé contemporain. Actuel, il définirait l’activité artistique des artistes qui nous sont contemporains. Le verbiage qui définit l’art financiarisé est la transcription publicitaire et néanmoins ésotérique de l’appel à sa reconnaissance par tous alors que l’élaboration de cette reconnaissance est souvent le fait d’une élite auto-proclamée. Le résultat est l’interdiction de tout jugement et en matière d’art plastique la dilution des « œuvres » soit dans un silence vide, soit dans une logorrhée jargonneuse. Ainsi le public n’a plus qu’à rejeter ou adorer en bloc. Et pourtant l’art perdure y compris parmi les artistes vivants.

Hésiodeil y a 8 heures

Un exemple : Bernar Venet, « l’artiste qui vend du vent » comme aimait le dire Marcel Duchamp. Cet « artiste », de l’art dit conceptuel, est passé du goudron au charbon sans oublier le ramassage des ordures, pour aujourd’hui recycler des rails de chemin de fer. Il est le pur produit du « financial art ».

christian cazenaveil y a 2 heures

oui, ce sont les grands financiers qui font d’une chose de l’art.

Astérix22il y a 7 heures

C’est un signe des temps il faut être à la mode….et donc aimer le bobo…C’est comme pour l’écriture il faut quelle soit inclusive sous peine de passer pour un machiste, ou en matière d’économie être néo-libéral sous peine de passer pour un conservateur, être sociétal et ne pas être social, la liberté c’est le voile, etc…etc.. Il n’y a que la connerie qui reste une valeur stable. Il y aurait un inventaire à réaliser sur tout ce renversement des valeurs « la guerre c’est la Paix » comme l’écrit dans 1984 G.O.

Thierry2507il y a 7 heures

C’est marrant avant de parler de beau, j’aurais parlé d’émotion, d’intelligence. Le beau c’est culturel. L’émotion et l’intelligence c’est universel il me semble même si nous ne parageons pas tous, complètement les mêmes. J’adore Maupassant, j’adorr la tour Eiffel.

Januszil y a 7 heures

@Thierry . L’art n’a rien à voir avec le « joli » mais tout à voir avec le Beau. Il n’a rien à voir avec l’officiel, la mode, les conventions. Regardez les portrait de la famille de Charles IV ou les deux vieillards de Goya, des visions de cauchemar. La beauté est trop souvent confondue avec le joli. La beauté vient toujours de ce qui a été exprimé au delà du sujet représenté. On peut trouver un tableau admirable et ne pas l’aimer (avoir une affection pour lui) et n’avoir aucune envie de l’accrocher dans son salon.

Claude Barateauil y a 5 heures

A Thierry2507 Bien sûr que vous avez raison.C’est quoi, le beau?A la fin des années soixante,des jazzmen se sont insurgés contre un jazz bien propre et bien carré et ont produit une musique libertaire et révoltée :la New Thing.Elle ne recherchait pas la « beauté » mais rendait parfaitement leur colère (en particulier contre la ségrégation dont ils étaient victimes)de faire une musique qui plaisaient tant aux blancs…Quand Céline raconte l’explosion d’une bombe dans une tranchée,il emprunte un discours dont la violence lui fait écho. A bientôt Thierry

Thierry2507il y a 3 heures

@ Janusz: Je dis la même que vous. L’émotion ,l’intelligence ne sont pas des critères esthétiques contrairement au beau qui ne signifie pas grand chose en art. Mais mon message répondait à cette phrase de l’article: « L’art dit contemporain n’a d’universel que son rejet de la beauté et son ignorance du goût » que j’ai peut être mal comprise par ailleurs.

Thierry2507il y a 3 heures

Je faisais également référence à ceci : https://www.toureiffel.paris/fr/actualites/130-ans/ces-artistes-qui-ne-voulaient-pas-de-la-tour-eiffel

Januszil y a 2 heures

@Thierry . Je ne sais si nous nous sommes compris.L’article à ce sujet un plutôt confus… Lart n’a à voir qu’avec le beau. Mais disais-je, le beau n’est pas le joli. C’est la grande confusion entretenue. Il y a dans l’art contemporain de très belles œuvres qui sont tout sauf « jolies ». Les critères de goût n’ont que peu à voir avec l’art. Le tableau accroché au salon c’est pour vous, de l’art déco si on veut. C’est l’art qui devrait façonner le goût et pas l’inverse. Or on ne nous sert que « le goût du jour » des promoteurs d’art qui ne sont que spéculateurs. Dommage pour nous et pour de vrais artistes qui ont quelque chose d’important à laisser de notre époque. Et il y en a d’éminents.

christian cazenaveil y a 2 heures

une musique qui plaisaient??? je comprends maintenant ta notion artistique… euh, mets STP un B à Blancs! respecte-toi, t’en es un!!!

Osirisil y a 7 heures

Absolument vrai. Déjà dénoncé par Jean Baudrillard dans un article paru dans « Libération » (ils ne sont pas rendus compte de ce qu’ils imprimaient…) en 1996. Edité et édité depuis, sous le titre « Le Complot de l’Art » (éd. Sens & Tonka). A noter que pour une raison peu claire, Baudrillard sauve Warhol du désastre..

Franck Pécheuxil y a 7 heures

L’art contemporain reflète son époque et cherche à faire le « buzz ». En 2008 Koons (ancien trader) fait les gros titres en exposant au château de Versailles et le prix de ses oeuvres s’envolent alors encore plus. A noter que la moitié des oeuvres exposées appartenaient à Pinault (grand copain de Chirac) et que le directeur du château était Aillagon (ancien ministre de Chirac). Pinault a donc vu sa collection prendre de la valeur et en a vendu une partie quelques mois plus tard à Venise. Les mauvais esprits feront remarquer que par la suite Aillagon est devenu conseiller de Pinault. Tout un art en effet !!!

Franck Pécheuxil y a 3 heures

Chez les contemporains il faudrait séparer les vrais artistes des (dé)fiscalistes.

Jsuisdaccordavecmoimême.il y a 7 heures

Il y a 4 ans environ, nous accompagniions notre fils à un escape-game à Ivry sur Seine, et nous avions deux heures  » à perdre »… En arpentant les rus d’Ivry nous découvrons le musée d’art contemporain du val de marne, et nous décidons de le visiter. Vers la fin de la visite, au premier étage, un « Artiste » exposait sa « performence ». Ce monsieur, avait tiré un peu de son sang, pour faire du boudin, j’ai bien dit du boudin et avait pensé que celà pouvait interresser quelqu’un, plus grave encore, les responsables artistiques du dit musée, avaient pensé que c’était de l’art, et qu’il fallait l’exposer. AU SECOURS LE MONDE EST FOU.

Claude Barateauil y a 7 heures

On se demande bien pourquoi il entre ainsi en guerre contre l’art contemporain.Dans une galerie,votre voisin peut adorer l’oeuvre que vous détestez ou le contraire et c’est tant mieux.Le phénomène de résistance à la nouveauté se rencontre dans tous les Arts et il n’est pas nouveau.Si on n’écoutait les tenants de l’orthodoxie du Beau,qui décident de ce qui est de l’art ou n’en est pas,on en serait encore aux peintures rupestres de Lascaux.Quand à l’assertion: »L’art n’est pas un dépotoir dans lequel on jette ses échecs personnels »Je pense exactement le contraire.Ben si,précisément ,il ne s’agit pas de les « jeter » mais de tenter de les guérir.Toute oeuvre soigne son auteur même à son insu.

Claude Barateauil y a 7 heures

Quand à l’affirmation que « l’art doit montrer la monstruosité du monde ,à condition que ce soit beau! »C’est hautement discutable et sans doute hypocrite.Quand Goya dépeint les horreurs de la guerre,il se débarrasse délibérément et il a raison, de l’envie de « faire beau ».Beau ou laid ne veut rien dire en matière d’art,Les personnages de El Greco ont le cou trop long,les femmes de Modigliani n’ont pas de banc d’oeil!C’est laid?

Januszil y a 7 heures

Goya, Le Greco, Modigliani… c’est certainement beau mais ce n’est pas « joli ». Ces deux mots que l’ont ne différencie plus, n’ont ni le même sens ni le même registre.

caltex61il y a 6 heures

@Janusz. Vous avez raison. Seul l’art décoratif à pour but d’être joli. Et ce n’est pas une faiblesse, c’est sa nature. Combien de merveilles ont été créées en son nom. Bonne journée.

Dimitri Julienil y a 6 heures

« Montrer la monstruosité du monde, à condition que ce soit beau », renvoie au programme baudelairien de l’alchimie qui transforme la boue en or. Il y a là un programme artistique ambitieux qui a été remplacé par une sorte de réalisme qui vise à penser la présentation du réel tel qu’il est, avant qu’on ne s’attache à le présenter tel qu’il est pensé et perçu. On devrait sans doute penser ça en parallèle à la montée en puissance de la photographie et du cinéma qui sont venus fortement concurrencer l’art à la fin du XIXe siècle, jusqu’à devenir un art à part entière d’ailleurs. Comment rivaliser avec la caméra ou l’objectif photo dans la (re)présentation du réel ?

Claude Barateauil y a 5 heures

A Janusz J’ai donc beaucoup de chance d’avoir une femme à la fois belle et jolie!

Januszil y a 3 heures

Tout à fait d’accord Castex. Il y en a un qui est fait pour vivre au jour le jour l’autre vise l’éternité. J’aurais bien envie de développer mais ce n’est pas l’objet ici. L’art contemporain est loin d’être nul mais subit la pauvreté financée… il y a des œuvres remarquables, pas souvent dans ce qu’on nous présente Officiellement… Tous les promoteurs d’art sont les mecs qui avec leur argent spéculent sur l’absence ou la présence de démarche « artistique ». Ce sont eux qui font la définition et le goût du jour… Mais l’art a déjà connu ces avanies. Le public n’est dupe que parce qu’il veut être à la mode en dehors de tout bon sens et de toute culture. Tant pis pour eux.

Januszil y a 3 heures

Oui, Barateau, c’est le bonheur d’une vie que vous avez à partager.

Jsuisdaccordavecmoimême.il y a 3 heures

Et celà s’appelle l’art de vivre…ensemble. Moi aussi Claude j’ai la chance d’avoir une épouse à la fois belle (au sens spirituel) et jolie ( au sens esthétique ) et tant d’autres choses encore. Vive la Vie.

La Liberté ou La Mortil y a 7 heures

Merci Pierre Reklin pour ce texte qui confirme mon vécu au travers de documents originaux,émanant d’un Prince français connu, destinés à plusieurs peintres très connus,pour organiser la spéculation internationale,et faire de l’argent plutôt que de l’Art…l’Art et le Beau sont Universels,ils touchent les humains quel que soit leurs origines.Le meilleur ami de mon père a été un grand peintre, sollicité par les marchands de tableaux internationaux,auxquels il a toujours refusé de céder,car il considérait qu’un tableau devait pouvoir être repris par lui,s’il pensait devoir le retoucher.Il a sacrifié ses revenus à son destin de peintre de très grande qualité, reconnu mais ni connu, ni célèbre !

GYEMil y a 7 heures

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Jsuisdaccordavecmoimême.il y a 4 heures

C’est sympa, ça donne le sourire, et oui effectivement, pour moi c’est de l’art.

Jsuisdaccordavecmoimême.il y a 4 heures

Dommage que la dernière ligne soit ratée.

Kerf511il y a 3 heures

Superbe, il faut envoyer « La reinette verte » à la raffinerie de Beaubourg-Pompidou !

MICHACELINEil y a 3 heures

Un chef d’oeuvre GYEM!! Je vous l’achète à prix d’or! Votre prix sera le mien !

GYEMil y a 31 minutes

@JsuisdaccordavectTOImême…Pour la dernière ligne: 700 signes obligent. Cordialement

GYEMil y a 29 minutes

@MICHACELINE….Ce tableau n’est déjà PLUS à vendre … Cordialement

Lenaniil y a 6 heures

Il y a des choses que l’on aime, sans savoir dire pourquoi, parce que cela parle..J’aime l’art contemporain et les autres, mais je ne m’extasie pas devant la serpillère sale accrochée au mur ou laissée par terre et si, je peux trouver des oeuvres originales je ne crie pas au génie à chaque fois … J’aime bien Soulages, il me parle mais il est devenu un placement mais cela m’indiffère complètement car même si j’avais les moyens (et il en faut !!) je ne suivrais pas. Je ne rate pas les expos locales et je préfère un petit original à une grande reproduction

ClaudePPil y a 6 heures

Inutile de s’énerver sur un domaine où quelques uns qui ont trop d’argent jouent entre eux une compétition d’achat-revente qui n’amuse qu’eux. Certains « artistes » jouent le jeu, d’autres non. Peu nous importe. Nous sommes tous contemporains, et tous artistes. Et gardons-nous de rapprocher l’Art du Beau qui peut vite devenir Décoratif…

Parigotil y a 6 heures

A lire ce texte et ses commentaires je retrouve un débat vieux comme le monde. Le conflit permanent entre la tradition et la modernité, entre les conservateurs et les progressistes, entre les tenants de la figuration et ceux de l’abstraction et je ne parle même pas de l’art conceptuel, du happening et de toutes les branches de l’art contemporain qui n’intéressent pas le millionième de la population et particulièrement les bons français de tradition catholique (ben oui! c’est un fait…) qui préfère le jardinage à leur intérieur… (voir les photos des intérieurs français dans les annonces du Bon Coin… tout un programme!). Le pedigree de M. Reklin témoigne de son orientation…

Dimitri Julienil y a 6 heures

Est-ce que le succès de cette appellation ne vient-elle pas également de l’impossibilité, du fait de notre trop grande proximité avec le temps présent, de discerner les grandes lignes de force et les différents mouvements artistiques qui peut-être se dessinent ? Autrement dit, peut-être qu’avec un peu de recul, dans quelques décennies, nous saurons détruire cette catégorie englobante de l’art contemporain et constater des mouvements artistiques différenciés ? Il manque peut-être un vrai travail intellectuel de catégorisation qui saurait répondre à cette généralisation de l’art contemporain.

Dimitri Julienil y a 6 heures

Généralisation qui est néfaste également car elle conduit à condamner tous les artistes contemporains alors même qu’ils n’ont pas tous les mêmes pratiques ni les mêmes valeurs artistiques. Il ne faudrait pas tomber non plus dans l’excès inverse de condamner un artiste contemporain par le seul fait qu’il soit…contemporain. On peut critiquer l’appellation « contemporain », mais critiquer l’art contemporain tout entier me semble plus délicat (il n’est sans doute pas univoque).

Claude Barateauil y a 5 heures

A Dimitri Bien vu Dimitri

Mark Chesnaieil y a 6 heures

Une relecture salutaire de Baudrillard, à propos de l’art contemporain et de beaucoup de ses avatars. « Le complot de l’art »: connivence, simulacre, infatuation, illisibilité, conceptualisation absconse; tout ou presque y est déjà [éd. Sens et Tonka]

Ibanitoil y a 6 heures

Le problème de l’art contemporain – à supposer que cela soit un problème d’ailleurs – c’est le critère du bon, du moins bon et du…foutage de gueule ! D’Aristote avec son « l’Art imite la Nature » à l’invention de la photographie : un des critères objectifs de la valeur d’une oeuvre, c’est sa ressemblance au réel. La photo inventée, pourquoi s’emmerder à suer des heures sur un tableau alors qu’un cliché donne un excellent résultat ? Vient alors la valeur encore palpable par le plus grand nombre de « l’émotion esthétique » à la vue de certains tableaux, émotion suscitée soit par la virtuosité technique, soit par un Je ne sais quoi » qui fait que même les profanes ressentent quelque chose.

Ibanitoil y a 5 heures

La suite. Et puis il y a les « trucs » qui coûtent très cher et dont on nous dit qu’ils sont géniaux même si 99,99% des gens ne ressentent à leur contact qu’une profonde incompréhension. Le problème de l’art contemporain et de ses critères de valeur, c’est que c’est la porte ouverte au charlatanisme.

Polykanil y a 6 heures

Un article intéressant, sur lequel on peut rebondir en suggérant que l’art contemporain n’est que la conjonction d’un objectif purement financier (gagner de l’argent facilement) et de la soumission des « artistes » (guillemets) à un marché dominé et organisé par des vendeurs (galeries, ventes aux enchères, etc…). Cela n’est au final que la superposition sur le marché de l’art (minuscule à art évidemment) des pratiques consuméristes à l’oeuvre dans tous les domaines : internet, médias, sport, associations, causes « humanistes », etc…. La question posée est celle de savoir si les artistes produisent en fonction de leurs idées propres où des attentes (perçues ou supposées) des marchés.

MICHACELINEil y a 5 heures

Un jour, un peintre a voulu que les enfants musiciens du conservatoire (dont ma fille faisait partie) joue instinctivement sur ces peintures, cela leur a paru un peu absurde. Inversement, c’est à dire qu’il peignait sur les musiques sans logiques inventé par ces enfants qui essayaient tant bien que mal de s’inspirer de ces peintures. Il en a fait d’ailleurs une exposition. Cela ressemblait comment dire… à rien!!

Claude Barateauil y a 5 heures

A Michaceline Ce peintre n’était peut-être pas bon mais associer la musique à l’image est séduisant.Miles Davis a composé la géniale musique d’Ascenseur pour l’échafaud » en visionnant les séquences du film.

Ibanitoil y a 5 heures

@Michaceline. Il y a sur ce thème un gag très drôle dans Achille Talon. La scène se passe dans une réception très mondaine chez la belle Virgule de Guillemets. Là, un pianiste virtuose d’origine slave se propose de faire « le portrait musical » des convives. Évidemment, pour le portrait de Virgule, on a droit à une envolée sublime : les doigts volent sur le clavier et une mélodie céleste envahit la pièce. Vient le tour d’Achille Talon. Le maître commence par demander pardon à son instrument…avant de massacrer les touches à grands coups de poing.

Claude Barateauil y a 5 heures

A propos d’art et d’enfants…Il y a quelque temps j’ai accompagné mon fils âgé de dix ans dans un atelier artistique intitulé: »Nous sommes tous des artistes ».Le titre me plaisait bien même si je le trouvais un peu démago…Les enfants s’installent.Une « artiste »,avec un look d’artiste, entre.Elle a déjà des tâches de peinture sur sa blouse…Et là je l’entends prononcer la phrase la plus scandaleuse,la plus démobilisatrice qu’on peut adresser à des enfants: »Les enfants,soyons clairs…en peinture tout a déjà été fait par les grands maitres qui nous ont précédé.Nous n’inventerons rien.D’éjà,si on peut essayer de les copier,le plus fidèlement possible… » Elle n’a pas compris notre départ…

Jsuisdaccordavecmoimême.il y a 3 heures

Harmonie parfaite entre l’image et la musique.

Jsuisdaccordavecmoimême.il y a 3 heures

Cher Claude, la phrase commise par cette …??? Je ne trouve pas de mots… disons « personne » ( pas de jeu de mots) , est à pleurer. Mon épouse et moi serions également partis à la seconde où cette sentence imbécile et réactionnaire fût prononcéé, Les génies du 21 ème siècle ne sont pas tous encore nés. Allez, je me lâche, j’ai trouvé le seule nom qui convienne à cette dame… Pauvre conne! Mes hommages à madame. Pierre.

Jsuisdaccordavecmoimême.il y a 2 heures

Je parle de Miles bien sur.

Jsuisdaccordavecmoimême.il y a 2 heures

…le seul…

Adèleil y a 2 heures

Cheyenne qui est resté un enfant (Sean Penn dans « This must be the place », un film qui favorise l’endormissement) répond à un type qui lui montre ses tatouages : « Aujourd’hui tout le monde fait un truc artistique » J’ai éclaté de rire, je fais aussi un « truc artistique ». Mais qu’est-que l’art, qu’est-ce qu’un artiste au sens noble du terme…

Claude Barateauil y a 2 heures

A jsuisdaccord Merci!

Min02pil y a 16 minutes

… Fantasia (1940)

caltex61il y a 5 heures

De l’art sacré à l’art bourgeois en passant part l’art subversif et celui dit contemporain, cette expression libérée des mots a toujours raconté l’Histoire tout en y participant activement. Dès lors, rien d’étonnant que ses Rois d’aujourd’hui soient plus de géniaux escrocs vendant aux bourgeois le frisson d’une subversivité en toc synonyme d’investissement en égo et argent, que des créateurs songeant à explorer et questionner leur âme et celle de l’Humanité. Pour autant et malgré la médiocrité tape-à-l’œil ou le néant pédant de leurs productions, ils font bel et bien partie de l’Histoire de l’Art en révélateurs d’une époque,fut-elle vendue aux marchands, au mauvais goût et à l’ignorance.

DJEFFil y a 4 heures

Alfred Döblin, dans « L’art n’est pas libre, il agit » s’insurgeait contre la vacuité de l’art moderne, promus selon lui par tout ceux qui ont intérêt à ce que l’art soit vide, les affairistes en tout genre pour qui l’art est surtout un danger de remise en cause (sauf s’il est asservi à l’augmentation du business). L’art contemporain est souvent le refus de toute action autre que faire éprouver la vacuité… Mais le plus souvent, il est beau certes mais c’est un art décoratif qui se prend pour du grand art. Exemple : les tableaux monocolores repeints à grands concepts pour faire grand art… et il y a peut être un monocolre dans chaque musées d’art moderne !

mickael barreaudil y a 4 heures

Je suis artiste peintre et malheureusement votre article est fondamentalement très juste: l’art et les artistes en France ne sont plus considérés à leur juste valeur et il est évident que le contemporain fait du business et rien d’autre; bachelot ne fera qu’empirer les chose vue sont appartenance au milieu de la mafia parisienne qui fait tout simplement du dumping pour vendre les bouses que produit ce milieu afin de blanchir leur fric et rendre encore plus inculte les citoyens de ce pays. Amicalement votre M Barreaud.

caltex61il y a 3 heures

@mickael barreaud. Je tenais à vous saluer car je suis moi-même auteur et artiste peintre. Bon après-midi.

Zigwigwiil y a 3 heures

Messieurs @Mickael et @ Caltex61, j’aimerai avoir vos avis sur le film de Ruben Östlund « The Square” sorti en 2017.

Claude Barateauil y a une heure

A Mickael Tu t’emballes! (« Il est évident que l’art contemporain fait du business et rien d’autre… »)Un peu plus tôt ,un autre déclarait que « depuis Le Corbusier, l’architecture est à vomir! ».Quand aux notions de « mafia »,de « bouses » , de « blanchiment d’argent » et de désir « rendre les citoyens encore plus incultes »,elles sont diffamatoires.On te sent un peu aigri….Visiblement ,tu ne fais pas d’art contemporain!

caltex61il y a 2 minutes

@Zigwigwi. Pas encore vu, désolé de ne pouvoir vous renseigner. En revanche et bien que très éloignés de « The square », j’avais beaucoup apprécié en leur temps le « Basquiat » de Julian Shnabel sortit en 1996, le « Pollock » d »Ed Harris en 2001 et le très beau « Mr.Turner » de Mike Leigh en 2014. Bonne fin de journée.

dobermannil y a 3 heures

Formidable époque de relativisme généralisé. Les hommes sont des hommes ou pas et inversement. les femmes sont des femmes ou pas et inversement. Le voyou est une victime, la victime le salaud. L’Hétéro un homo refoulé, le viol un malentendu, le bébé une tumeur, etc… Pourquoi faudrait-il que l’art soit épargné par la religion nihiliste ?

Kerf511il y a 3 heures

Est-ce que tout n’est pas dit depuis plus de 100 ans avec « Fontaine » de Duchamp ou « Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique » de Boronali-Dorgeles ? Un des rares points où je pourrais être en désaccord avec M. Onfray sur l’art contemporain : ça s’apprend. Moi je crois que ça se ressent. Et que si je crois naïvement que si « mon neveu peut faire pareil » je ne ressens rien. Et l’explication a des allures de galimatias. Le reste est snobisme et gros business pour millionnaires. Même si depuis la photographie et le cinéma la peinture a du évoluer, je ne tombe pas à la renverse devant une toile entièrement noire de Soulages, par exemple.

Oceano56il y a 2 heures

Bof ! En matière d’art contemporain, il est toujours facile et de bon ton d’être un peu réactionnaire ! C’est infiniment plus facile que de faire l’effort d’aller dénicher des expressions originales en dehors du marché ! Maupassant vomissait la Tour Eiffel ! L’Histoire est passée…

Baastil y a 2 heures

Je pense que de tous temps il y a eu et il y aura de véritables artistes sur lesquels on ne se posera pas la question de savoir si ce sont de véritables artistes ou simplement des opportunistes. Le problème est qu’à l’heure actuelle l’art est considéré avant tout comme une marchandise qui rapporte et un « artiste » dans l’air du temps sera pris en main par les marchands d’art qui le propulseront comme une star.

Baastil y a 2 heures

En Chine et États-Unis, l’art sert d’habillage au lancement de programmes immobiliers, il est également instrumentalisé par le commerce de luxe. Pour exemples les centres K11 créés en Chine et à Hong Kong par le milliardaire Adrian Cheng et le Louvre Abou Dhabi et les deux autres musées prévus par l’émirat qui devraient être « reliés par un gigantesque centre commercial de 550 boutiques dont l’un des investisseurs est le groupe LVMH ».

christian cazenaveil y a 2 heures

Belle expression : naufrage du goût! Il est le signe précurseur du naufrage de notre civilisation, mais là par contre, je me demande si une nouvelle suivra…

kriktusil y a une heure

@Pierre Reklin Je ne l’aurai pas dit comme ça mais votre manière de le dire me plait beaucoup. Bien à vous.

Riva72il y a 33 minutes

Qu’est ce que là beauté ? Qu’est ce que l’art ? Difficile de répondre à cette question , je repensais à la définition de Breton : la beauté sera CONVULSIVE ou ne sera pas . N’est elle pas encore actuelle ? S’il est vrai que l’art contemporain s’égare complètement pour atteindre le foutage de gueule , peut on mettre pour autant tous les artistes contemporains dans le même sac ? Quant à la relation entre l’art , les élites et le fric , n’a t’elle pas toujours existé ? Ils vivaient comment , les Léonard et les Raphaël ? Sans le mécénat les connaîtrions nous ? Idem Picasso sans Gertrude Stein ? Et l’enseignement dans tout cela ? Comment initie t’on nos enfants à l’art ?

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