Ce week-end, Jean Todt a accordé un long entretien à nos confrères de Ouest-France. Il y a notamment évoqué l’état de santé de Michael Schumacher, sept ans après son terrible accident de ski à Méribel.
C’est un binôme que tout passionné de F1 a vu triompher sur les circuits pendant une décennie. Ce duo, c’est celui que formaient Michael Schumacher, pilote star de Ferrari entre 1996 et 2006, et Jean Todt, directeur de l’écurie italienne entre 1993 et 2008. Au compteur : sept titres de champions du monde pour le pilote allemand (et huit pour la Scuderia durant l’époque Todt). Mais au-delà de ce record, c’est une belle et solide amitié qui est née entre les deux hommes. Alors, forcément, dès que le Français est dans l’actualité, on l’interroge systématiquement sur l’état de santé de son acolyte, victime d’un terrible accident de ski à Méribel en décembre 2013. Car le clan Schumacher reste très discret sur ce sujet.
« Des séquelles importantes »
Si l’actuel président de la Fédération internationale de l’automobile respecte la position de la famille, il distille cependant quelques nouvelles lors de ses interventions publiques. Dans un long entretien avec nos confrères de Ouest-France ce week-end, Jean Todt a immanquablement été interrogé sur « le Baron rouge ». S’il a évoqué des « séquelles importantes » pour le septuple champion du monde, il a également assuré que le quinquagénaire était « soigné pour retrouver une vie plus normale« . On n’en saura pas plus.
Jean Todt s’est, en revanche, montré plus disert sur Mick Schumacher, le fils du Kaiser. Le jeune homme de 21 ans roule en effet sur les traces de son père puisqu’il concourra en F1 l’année prochaine, au sein de l’écurie Haas. Une annonce qui a réjoui le patron de la FIA, qui s’est dit « ravi« . « C’est une famille que j’adore. C’est un gamin que j’ai vu naître… J’ai une affection particulière pour lui, il a la passion de la course automobile et de la conduite. À partir du moment où les choses vont bien pour lui, j’en suis heureux« , a déclaré Jean Todt au quotidien. Et il a de quoi être heureux, Mick Schumacher : champion d’Europe en Formule 3 en 2018, champion du monde en Formule 2 cette année, le jeune homme a démarré sa carrière sur les chapeaux de roue. « Il a démontré qu’il avait des qualités pour exploiter au mieux une voiture« , a analysé Jean Todt. Reste à savoir quel type de bolide il aura entre les mains…