Vu la somme qu’ils doivent verser à leur fils en guise de dédommagement, ce devait être une sacrée collection.
L’histoire commence par un divorce. En 2016, David, un homme de 40 ans, se sépare de sa femme et revient vivre chez ses parents, à Glen Haven, près du lac Michigan. Quelque temps après, il décide de déménager à nouveau, direction l’Indiana. Au moment de faire ses cartons, il découvre avec stupeur qu’une partie de sa précieuse collection a disparu: douze boîtes de films pornographiques et plusieurs magazines manquent à l’appel.
Les coupables ne tardent pas à se dénoncer, ses parents avouent tout. «Je t’ai fait une grande faveur en te débarrassant de tout ça», a notamment écrit le père de David, Paul Werking, à son fils dans un e-mail, relate le HuffPost.
Pour David, le mal était déjà fait et aucune excuse n’allait lui ramener la partie manquante de sa collection préférée. Il a donc décidé de porter plainte contre ses parents. Le 16 décembre, la justice lui a donné raison: Beth et Paul Werking devront lui payer jusqu’à 75.000 dollars [plus de 60.000 euros] de dédommagement pour le préjudice subi.
Des contenus illégaux?
Comme le rapporte le média américain, le père de David aurait précisé que le contenu des vidéos et magazines que les parents ont détruits était très déplacé et illégal.
Selon lui, la collection comprenait des scènes pornographiques avec des animaux mais aussi des mineurs, de l’esclavage ainsi que des agressions sexuelles. Des accusations que David a toujours rejetées.
Une équipe a donc dû fouiller la collection pour trouver des preuves de contenus illégaux, mais rien n’a permis de vérifier les dires du père. Au vu de la taille de la collection, ce travail de recherche n’a pas dû être une mince affaire: l’homme possède en effet près de 1.605 vidéos pornographiques, sur DVD et cassettes VHS, ainsi que cinquante accessoires sexuels.