Dans le domaine du bâtiment et des infrastructures , mais surtout les chez quincaillers, se dessine une grogne qui s’étend petit à petit. Le prix du fer qui est hors de portée des hommes et femmes à revenus moyens ou « goorgorlous », en est la cause…
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Les uns interrogés, sans hésiter, pointent du doigt la Douane sénégalaise, qui aurait décidé sans explication ou période de transition, d’augmenter les taxes sur ce matériel très prisé, car la construction est un secteur très en vogue, malgré la crise COVID-19 qui touche tous les secteurs.
Et d’autres les parmi quincailleries dénoncent une politique de favoritisme, car selon eux, il y a des acteurs économiques qui bénéficient d’exonérations ou d’allégements.
Craignant aussi une chute du prix du jour au lendemain, comme c’est le cas avec cette hausse, beaucoup d’entre eux préfèrent laisser le temps, pour ne pas acheter et être obligés de vendre à perte.
A la question pourquoi la Douane aurait agi ainsi, la réponse est surprenante : « ils veulent égaler, sinon battre le record des recettes affichées l’année dernière. Mais ils doivent savoir qu’on est en période de crise et on ne doit pas se faire de l’argent sur un seul secteur d’activité ! Ce n’est pas juste ! ».
La réaction des autorités douanières est très attendue !