- A
- A
Des personnes positives sans aucun lien
Munis d’un test PCR négatif avant leur embarquement, ils ont pourtant tous été testés positifs après un autre test pratiqué en zone de transit. Une pratique désormais exigée par par Pékin pour limiter la propagation du coronavirus sur son territoire. Mais ce cluster a immédiatement intrigué les autorités : en effet, 17 passagers provenaient de Lima, au Pérou, et étaient arrivés à Paris à bord d’un vol Air France. Les autres venaient tout droit de Bogota (Colombie), Istanbul (Turquie) du Panama et de l’Île Maurice. Ils n’avaient donc aucun lien entre eux et décision a été pris de leur faire passer un nouveau test PCR, Aéroport de Paris ayant émis l’hypothèse de « faux positifs » (c’est-à-dire que les tests auraient donné le mauvais résultat).
Une intuition justifiée, puisqu’après une nouvelle salve de tests 32 dès 49 passagers sont déclarés négatifs, tandis que les résultats des 17 autres sont encore en attente, toujours d’après les informations d’Europe 1.
L’ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Vaccins contre le Covid-19 : que sait-on vraiment de leurs effets secondaires ?
> Que sait-on des « Covid longs », ces patients qui vivent l’enfer ?
> Ces trois facettes du coronavirus dont vous n’avez peut-être pas entendu parler
> Quand est-on cas contact ? Et autres questions que l’on se pose tous les jours
> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque
Des vérifications pour comprendre l’incident
C’est donc une autre hypothèse qui se dessine à ce stade : un loupé de la part du laboratoire dédié à ces tests PCR, pourtant réputés comme fiable. Aéroport de Paris a lancé des vérifications pour comprendre comment ce couac a-t-il pu se passer, et surtout éviter que cela ne se reproduise.
De leur côté, les passagers chinois négatifs vont enfin pouvoir décoller pour Shanghai, avec une histoire à raconter de leur passage dans la zone de transit de l’aéroport de Roissy.