«Les autorités sanitaires du ministère de la Santé ont été informées, par la Direction préfectorale de la santé de N’Zérékoré, de la détection de cas suspects d’Ebola avec les symptômes de diarrhée, de vomissement et de saignement chez des personnes ayant participé à l’enterrement d’une infirmière du centre de santé de Goueké. Celle-ci est décédée le 28 janvier 2021 et son enterrement a eu lieu le 1er février à Goueké. La première investigation menée a dénombré 7 cas, tous âgés de plus de 25 ans (4 hommes et 3 femmes) dont 3 cas de décès (2 femmes et 1 homme). Tous les cas ont participé à l’enterrement de l’infirmière», informe le ministère de la Santé guinéenne dans une note rendue publique.
Selon le ministère, les trois premiers échantillons expédiés aux laboratoires de Gueckedou et de Conakry se sont révélés positifs au virus Ebola. Et face à cette situation et en application du règlement sanitaire international (RSI), le gouvernement guinéen déclare une épidémie de maladie à virus Ebola dans la préfecture de N’Zérékoré, sous-préfecture de Gouecké.
Cependant, informe le même document, une réunion de crise, tenue le 14 février 2021, sous la présidence du ministre de la Santé, et des partenaires techniques et financiers internationaux et nationaux, à l’Anss, a préconisé les mesures suivantes : l’isolement de tous les cas suspects aux Ctepi de N’Zérékoré et de Conakry, l’investigation sur les cas pour clarifier les données, recenser d’autres cas suspects et identifier tous les contacts à isoler…