La députée La France Insoumise (LFI), Mathilde Panot, a déposé une proposition de résolution pour la reconnaissance du mot « parange », qui désignerait les parents ayant perdu un enfant.
FAMILLE – “Le mot ‘parange’, pour désigner les parents qui ont perdu un enfant, quel que soit l’âge de l’enfant qui est mort, c’est quelque chose de symbolique, mais c’est très important.” La députée du Val-de-Marne, Mathilde Panot, a déposé une proposition de résolution visant à reconnaître le mot “parange”.
“L’idée, c’est l’idée de demander à l’Assemblée nationale qu’elle reconnaisse ce mot ‘parange’ et qu’elle engage le gouvernement à le populariser”, explique-t-elle au HuffPost. Interpellée par des parents, c’est à leurs côtés qu’elle a décidé de porter cet appel à nommer “l’innommable”, la perte d’un enfant.
″Cela vient au départ d’un mail que j’ai reçu le 24 décembre dernier, d’une femme qui s’appelle Lili, se rappelle la députée. Et cette femme me disait : ’Il y a 3 ans, j’ai perdu mon fils. Il avait 39 ans. Ma belle-fille est veuve, mes petits-enfants sont des orphelins, et moi je ne suis rien, je ne sais pas qui je suis.”
60.000 signatures
Le mot en lui-même, “parange”, a été popularisé par Nadia Bergougnoux, qui a perdu un enfant à 6 mois et demi de grossesse il y a 29 ans. Et qui a lancé une pétition qui a récolté plus de 60.000 signatures. “Le deuil d’un enfant, qu’il soit né ou pas est une épreuve indicible et cruelle. Pour faire une part du chemin de notre deuil, nous aimerions être reconnu(e)s”, écrit-elle sur la plateforme Change.org.
Adressé…
Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.